Enfin, janvier est passé ! L’expression ressassée et que les bouches des Marocains prononcent sans une pointe de soulagement, alors que le mois le plus long de l’année prend fin. Certains internautes se permettent même de partager, non sans un brin d’humour, leurs meilleures blagues sur «l’interminable janvier», réputé pour ses journées déprimantes et ses nuits glaciales, en vue de remédier au «january blues» par la rirothérapie.
Sauf que la déprime de cette année n’est pas simplement due au mauvais temps et au déficit financier émanant des charges colossales de fin d’année, auxquelles s’ajoutent les vacances de la mi-année scolaire, où les enfants doivent se ressourcer pour attaquer d’un nouvel aplomb le deuxième semestre.
Elle est surtout due à une conjoncture morose, qui fait dégringoler le niveau de vie des ménages, malgré les différents mécanismes et subventions mis en place par l’Exécutif pour maintenir la stabilité des prix. Et si les pressions inflationnistes poursuivent leur courbe ascendante, il faudrait s’attendre à un février aussi dur que son précédent.
Toutefois, malgré les difficultés de la conjoncture, l’instauration de quelques bonnes pratiques pourrait avoir des répercussions positives sur les bourses des ménages. La lutte contre le diktat des intermédiaires figure en tête de liste, du fait que ceux-ci sont régulièrement derrière les dérèglements de prix, bien que le coût initial des produits de consommation soit déjà élevé. Pour y parer, le secteur agricole a connu l’adoption d’un projet de loi, en 2021, donnant la possibilité aux agriculteurs d’opérer la commercialisation directe des fruits et légumes sur le marché national dans le cadre de l’agrégation agricole. Un texte de loi qui rencontre quelques difficultés sur le terrain, mais, avec quelques réglages, le processus deviendrait efficace. Maintenant, l’idée serait de généraliser ce texte de loi sur d’autres filières de sorte à préserver l’équilibre du marché national. Crise économique impose.
Sauf que la déprime de cette année n’est pas simplement due au mauvais temps et au déficit financier émanant des charges colossales de fin d’année, auxquelles s’ajoutent les vacances de la mi-année scolaire, où les enfants doivent se ressourcer pour attaquer d’un nouvel aplomb le deuxième semestre.
Elle est surtout due à une conjoncture morose, qui fait dégringoler le niveau de vie des ménages, malgré les différents mécanismes et subventions mis en place par l’Exécutif pour maintenir la stabilité des prix. Et si les pressions inflationnistes poursuivent leur courbe ascendante, il faudrait s’attendre à un février aussi dur que son précédent.
Toutefois, malgré les difficultés de la conjoncture, l’instauration de quelques bonnes pratiques pourrait avoir des répercussions positives sur les bourses des ménages. La lutte contre le diktat des intermédiaires figure en tête de liste, du fait que ceux-ci sont régulièrement derrière les dérèglements de prix, bien que le coût initial des produits de consommation soit déjà élevé. Pour y parer, le secteur agricole a connu l’adoption d’un projet de loi, en 2021, donnant la possibilité aux agriculteurs d’opérer la commercialisation directe des fruits et légumes sur le marché national dans le cadre de l’agrégation agricole. Un texte de loi qui rencontre quelques difficultés sur le terrain, mais, avec quelques réglages, le processus deviendrait efficace. Maintenant, l’idée serait de généraliser ce texte de loi sur d’autres filières de sorte à préserver l’équilibre du marché national. Crise économique impose.
Saâd JAFRI