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Culture

Le compositeur Ennio Morricone, est mort


le Lundi 6 Juillet 2020

L’inoubliable grand musicien italien Ennio Morricone est décédé à l’âge de 91 ans. Sa mémoire perdure dans les esprits, grâce à ses œuvres immortelles et éternelles.



Le maestro italien aux 500 musiques de film est mort dans une clinique romaine des suites d’une chute. Il s’était brisé le fémur il y a quelques jours, écrit l’agence de presse ANSA.
 
Né à Rome en 1928, Morricone s’est fait connaître au début des années 1960 en composant la partition des westerns de Sergio Leone, comme celle du film Le bon, la brute et le truand (1966). Tout comme son père, il était trompettiste de formation, diplômé en composition et direction d’orchestre. Ennio Morricone avait participé au groupe d’improvisation Nuova Consonanza, avant de s’orienter à la fin des années 1950 vers une carrière d’arrangeur de variété pour la télévision et la radio.
 
Parmi ses plus belles créations, la bande-son de, Pour une poignée de dollars (1964), Le Bon, la Brute et le Truand (1966). Mais sa composition la plus mémorable restera sans doute l’envoûtant air d’harmonica joué par Charles Bronson dans Il était une fois dans l’Ouest (1968). En 2015, il compose la bande originale du film Les Huit Salopards de Quentin Tarantino, qui lui vaut son premier Oscar à l’âge de 87 ans. En 2007, lors de la 79ème édition des Oscars, Hollywood lui avait décerné un Oscar d’honneur pour sa carrière.
 
L’Italie n’a pas manqué de rendre hommage au grand maestro. « Nous nous souviendrons pour toujours et avec une reconnaissance infinie du génie artistique du maestro Ennio Morricone. Il nous a fait rêver, il nous a émus et fait réfléchir, écrivant des notes inoubliables qui resteront pour toujours dans l’histoire de la musique et du cinéma », a réagi sur Twitter le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte.
 
« Ennio Morricone l’empereur de la musique au cinéma, un harmonica, des rythmes, mélodies, instruments inattendus, des trilles, 3 notes faciles à retenir, la prodigalité de ses partitions », a réagi sur Twitter Gilles Jacob, ancien directeur du Festival de Cannes.