Nulle économie libérale digne de ce nom ne saurait fonctionner comme l’ont conçue les pères fondateurs du système économique mondial, sans concurrence libre et loyale à même de préserver les intérêts des investisseurs autant que des consommateurs. Au Maroc, cela fait longtemps qu’on peine à trouver ce fameux régulateur capable de sortir nos marchés d’une rigidité pénalisante couplée à une prédation monopolistique omniprésente. Jusqu’à ce qu’advienne notre Conseil de la Concurrence avec ses débuts tortueux et leur lot de promesses non tenues.
Mais passée cette phase longue et décevante d’observation et d’adaptation, notre providentiel régulateur semble désormais de moins en moins timide et de plus en plus aguerri pour asseoir l’équité dans nos marchés. Certes, la gestion et surtout le dénouement du fameux dossier des hydrocarbures laisseront pendant longtemps leurs traces et leurs frustrations dans les mémoires des Marocains, mais des signaux avenants venus du très anticoncurrentiel secteur bancaire marocain dont est d’ailleurs issu l’actuel patron du Conseil de la Concurrence, autorisent un optimisme prudent.
En s’attaquant au marché des paiements en ligne dont il a démantelé le monopole du Centre Monétique Interbancaire (CMI), jugé trop compromettant pour le développement du e-paiement, le Conseil de Rahou émet un signal très favorable, quoique symbolique, sur ses ambitions de débridement. Le ciblage du secteur bancaire est d’autant moins anodin que les pratiques anticoncurrentielles y sont critiquées depuis très longtemps. Il fallait donc mettre un peu d’ordre dans ce secteur qui demeure un fer de lance de la force de frappe du Capital marocain à l’étranger. Il en va aussi de la performance bancaire qui a besoin de plus de souplesse dans le contexte de marocanisation ou plutôt de “défrancisation” du secteur après le rachat de Société Générale et du Crédit du Maroc par des capitaux 100% marocains.
Le coup asséné au CMI est, certes, une victoire et un précédent d’une forte valeur symbolique, mais ce n’est qu’une bataille remportée parmi d’autres à mener pour dépoussiérer notre économie de ses satanés réflexes monopolistiques et de ses pratiques anticoncurrentielles. C’est aussi une bataille culturelle !
Mais passée cette phase longue et décevante d’observation et d’adaptation, notre providentiel régulateur semble désormais de moins en moins timide et de plus en plus aguerri pour asseoir l’équité dans nos marchés. Certes, la gestion et surtout le dénouement du fameux dossier des hydrocarbures laisseront pendant longtemps leurs traces et leurs frustrations dans les mémoires des Marocains, mais des signaux avenants venus du très anticoncurrentiel secteur bancaire marocain dont est d’ailleurs issu l’actuel patron du Conseil de la Concurrence, autorisent un optimisme prudent.
En s’attaquant au marché des paiements en ligne dont il a démantelé le monopole du Centre Monétique Interbancaire (CMI), jugé trop compromettant pour le développement du e-paiement, le Conseil de Rahou émet un signal très favorable, quoique symbolique, sur ses ambitions de débridement. Le ciblage du secteur bancaire est d’autant moins anodin que les pratiques anticoncurrentielles y sont critiquées depuis très longtemps. Il fallait donc mettre un peu d’ordre dans ce secteur qui demeure un fer de lance de la force de frappe du Capital marocain à l’étranger. Il en va aussi de la performance bancaire qui a besoin de plus de souplesse dans le contexte de marocanisation ou plutôt de “défrancisation” du secteur après le rachat de Société Générale et du Crédit du Maroc par des capitaux 100% marocains.
Le coup asséné au CMI est, certes, une victoire et un précédent d’une forte valeur symbolique, mais ce n’est qu’une bataille remportée parmi d’autres à mener pour dépoussiérer notre économie de ses satanés réflexes monopolistiques et de ses pratiques anticoncurrentielles. C’est aussi une bataille culturelle !