Lors d’un point de presse conjoint, les deux parties se sont félicitées de l’évolution positive de leur coopération. Par la même occasion, le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a qualifié la Sierra Leone d’ « acteur positif en Afrique de l'Ouest, notamment au sein de la CEDEAO », affirmant qu’il s’agit d’ « une région que le considère comme partenaire naturel en raison des liens géographiques et historiques et de son engagement en faveur de la sécurité, la stabilité et du développement ».

Par ailleurs, a-t-il souligné, « la dimension humaine a été un élément important de notre coopération, ce qui nous a amené à augmenter le nombre de bourses d'études accordées aux étudiants ».

Les accords en question, ont été conclus dans différents secteurs pilotes, notamment, l’enseignement, la formation, la justice, les technologies, le commerce, la santé, le tourisme, les énergies.Parmi ces accords, citons, entre autres, celui relatif à l’octroi de bourses académiques, de stages et de partage d’expertise. Son objectif est de promouvoir la coopération entre les deux pays dans les domaines culturel, scientifique, technique et socio-économique.
           
Sur le plan juridique, un accord de coopération judiciaire a été établi entre les deux partenaires en matière pénale. De même, une convention a été conclue avec pour objectif de « permettre aux nationaux de chacune des Parties un accès facile et libre auprès des tribunaux administratifs et judiciaires, pour faire valoir et défendre leurs droits. Les nationaux de chacune des Parties bénéficieront, devant les juridictions de l’autre Partie, d’une assistance judiciaire, et sont dispensés des frais de justice accordés aux ressortissants de l’État, compte tenu de leur situation personnelle, financière et familiale », indique le ministère de tutelle.
 
Dans la même veine, un mémorandum d’Entente a été signé entre le ministère de la Justice marocain et son homologue de la Sierra Leone, le but étant de promouvoir la coopération dans les domaines judiciaire, technique et fonctionnel, et ce, dans le respect total des principes d’égalité, de l’intérêt mutuel et de la souveraineté.
 
S’agissant des autres secteurs tels que la santé, le commerce et le tourisme, les deux parties se sont engagées à investir dans cette coopération, à travers plusieurs programmes axés essentiellement sur l’échange d’expertise et des bonnes pratiques, la formation continue dans les domaines d’intérêt commun et le partage du savoir-faire.