M. Sekkouri a souligné, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, que ledit “accord contient d’une part des mesures que nous avons d’ores déjà mises en œuvre et d’autre part nous veillons à l’institutionnalisation du dialogue social qui comprend un ensemble d’acquis sociaux au profit de la classe ouvrière”.
“Pour la première fois, nous avons mis en place un nouveau concept qui est l'année sociale qui début le 1er mai et s’achève la fin du mois d’avril”, a-t-il dit, expliquant qu’elle permet d’avoir un bilan des réalisations à la fois du gouvernement, des syndicats et des patrons au niveau social”.
S'agissant de la mise en œuvre du contenu de l'accord social, le ministre a mentionné que tous les secteurs ministériels concernés travaillent dans le cadre de commissions, indiquant qu'une réunion se tiendra entre le chef du gouvernement et les syndicats afin de faire le suivi de tous les engagements contenus dans l'accord.
D'autre part, le ministre a souligné que le gouvernement a mobilisé d'importantes capacités et a réussi à persuader les employeurs d'augmenter le salaire minimum de 10 % dans des circonstances difficiles. Et d’ajouter que l'accord social a acté l'unification progressive du salaire minimum légal entre les secteurs de l'industrie, du commerce, des professions libérales et du secteur agricole à l'horizon 2028.
Il a, in fine, souligné que la mise en place de ces commissions aux niveaux local et régional a permis le règlement des différends entre les salariés et les employeurs, saluant la coopération existante à ce niveau entre les ministères de l'Intérieur et des Finances.