La chambre criminelle a prononcé mardi de lourds verdicts contre les jeunes poursuivis dans le cadre du dossier des événements de Sidi Ali Ben Youssef à Marrakech, survenus en marge des protestations du mouvement GenZ.
La juridiction a reconnu 11 prévenus coupables des faits qui leur sont reprochés dans le cadre de l’action publique et les a condamnés chacun à six années de prison ferme, tandis que 26 autres accusés ont été condamnés, chacun, à une année d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende ferme de 1 000 dirhams, avec mise à leur charge des frais de justice.
Les jeunes ont été condamnés pour des délits d’outrage et de rébellion commis par plus de deux personnes réunies, outillés d’armes apparentes, de dégradation volontaire de biens d’utilité publique, d’outrage à des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions, d’usage de violences à leur encontre ayant entraîné une effusion de sang avec préméditation, de participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée et de participation à un attroupement armé.
Par ailleurs, le tribunal a condamné les jeunes, solidairement entre eux, à verser un montant de 300 000 dirhams à l’État marocain, représenté par le Chef du gouvernement, à titre de dommages-intérêts civils, ainsi qu’à la Direction générale de la sûreté nationale, représentée par son Directeur général, et à la société Barid Al-Maghrib, représentée par son Directeur général.
À la suite du verdict, les familles des accusés, soutenues par l’Association marocaine des droits de l’Homme, ont organisé un sit-in de protestation dans la ville de Marrakech afin de dénoncer des « peines lourdes » infligées à leurs enfants, appelant à leur libération.
La juridiction a reconnu 11 prévenus coupables des faits qui leur sont reprochés dans le cadre de l’action publique et les a condamnés chacun à six années de prison ferme, tandis que 26 autres accusés ont été condamnés, chacun, à une année d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende ferme de 1 000 dirhams, avec mise à leur charge des frais de justice.
Les jeunes ont été condamnés pour des délits d’outrage et de rébellion commis par plus de deux personnes réunies, outillés d’armes apparentes, de dégradation volontaire de biens d’utilité publique, d’outrage à des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions, d’usage de violences à leur encontre ayant entraîné une effusion de sang avec préméditation, de participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée et de participation à un attroupement armé.
Par ailleurs, le tribunal a condamné les jeunes, solidairement entre eux, à verser un montant de 300 000 dirhams à l’État marocain, représenté par le Chef du gouvernement, à titre de dommages-intérêts civils, ainsi qu’à la Direction générale de la sûreté nationale, représentée par son Directeur général, et à la société Barid Al-Maghrib, représentée par son Directeur général.
À la suite du verdict, les familles des accusés, soutenues par l’Association marocaine des droits de l’Homme, ont organisé un sit-in de protestation dans la ville de Marrakech afin de dénoncer des « peines lourdes » infligées à leurs enfants, appelant à leur libération.























