Après avoir révélé le meilleur en nous, la pandémie du Coronavirus commence à mettre à nu ce que notre système a de pire.
L’épisode insensé du projet de loi 22-20 sur l’utilisation des réseaux sociaux que l’exécutif a adopté en catimini, avant de le renier, alors que le pays était en plein début de mêlée contre le Coronavirus, n’a pas encore fini de faire couler l’encre et la bile noire de dépit de tous ceux qui croyaient que le Maroc avait changé.
Même s’il ne s’agit que d’un draft, c’est l’intention qui compte et celle-ci, comme le dit l'adage, est «plus parlante que l’acte en lui-même». L’attitude opportuniste de ceux qui ont essayé de faire passer cette loi dans le tumulte du Coronavirus, dénote une mauvaise «Niya» manifeste. La même que celle qui avait prévalu lors du scandale précédent, moins médiatisé, mais tout aussi grave de la tentative de mise en quarantaine du corps professionnel de la presse par un simple communiqué du ministère de l’Intérieur.
Ces deux affaires enregistrées dans un laps de temps d’une semaine, renseignent sur une tentation malsaine qu’il convient de brider. Celle de transformer la pandémie du Coronavirus en armoire à excuses pour justifier des abus et des dérives d’un autre âge.
Heureusement, la réaction des Marocains a été à la hauteur de leur déception. Cette réaction est sans doute l’unique point positif à retenir de l’affaire scabreuse de la «loi muselière». Elle renseigne sur une évolution notable de l’état d’esprit d’un peuple plus que jamais mature et à qui on ne peut plus la faire.
En ce premier «1er mai confiné» de l’Histoire du Maroc, les sécuritaires du pays d’habitude très sollicités en cette occasion qui symbolise la lutte des peuples pour leurs droits, doivent mettre à profit ce court répit pour méditer ce changement d’état d’esprit.
L’épisode insensé du projet de loi 22-20 sur l’utilisation des réseaux sociaux que l’exécutif a adopté en catimini, avant de le renier, alors que le pays était en plein début de mêlée contre le Coronavirus, n’a pas encore fini de faire couler l’encre et la bile noire de dépit de tous ceux qui croyaient que le Maroc avait changé.
Même s’il ne s’agit que d’un draft, c’est l’intention qui compte et celle-ci, comme le dit l'adage, est «plus parlante que l’acte en lui-même». L’attitude opportuniste de ceux qui ont essayé de faire passer cette loi dans le tumulte du Coronavirus, dénote une mauvaise «Niya» manifeste. La même que celle qui avait prévalu lors du scandale précédent, moins médiatisé, mais tout aussi grave de la tentative de mise en quarantaine du corps professionnel de la presse par un simple communiqué du ministère de l’Intérieur.
Ces deux affaires enregistrées dans un laps de temps d’une semaine, renseignent sur une tentation malsaine qu’il convient de brider. Celle de transformer la pandémie du Coronavirus en armoire à excuses pour justifier des abus et des dérives d’un autre âge.
Heureusement, la réaction des Marocains a été à la hauteur de leur déception. Cette réaction est sans doute l’unique point positif à retenir de l’affaire scabreuse de la «loi muselière». Elle renseigne sur une évolution notable de l’état d’esprit d’un peuple plus que jamais mature et à qui on ne peut plus la faire.
En ce premier «1er mai confiné» de l’Histoire du Maroc, les sécuritaires du pays d’habitude très sollicités en cette occasion qui symbolise la lutte des peuples pour leurs droits, doivent mettre à profit ce court répit pour méditer ce changement d’état d’esprit.
Majd EL ATOUABI