L'Opinion Maroc - Actuali
Consulter
GRATUITEMENT
notre journal
facebook
twitter
youtube
linkedin
instagram
search


L'Opinion

L'Opinion : Ingérences algériennes


Rédigé par Majd EL ATOUABI le Lundi 25 Avril 2022



L'Opinion : Ingérences algériennes
Depuis les années 1970 et sous couvert d’une conception grossièrement «élastomère» du principe de la libre autodétermination des peuples, le régime militaire algérien essaie d’interférer dans les affaires internes du Maroc. D’abord en servant de base arrière à une bande de sécessionnistes qu’il n’a eu de cesse d’armer et de renforcer les rangs par des contingents de mercenaires. Ensuite, en abritant et en soutenant les moindres bribes de dissidence pour semer les graines de la division et de l’instabilité politique. Et enfin, en exerçant toutes sortes de pressions, de chantages et de manipulations sur les alliés du Royaume en vue de faire infléchir leurs positions favorables à la cause nationale du Sahara.

Aujourd’hui et toujours dans l’objectif de contrarier le Maroc, l’entrisme algérien, après avoir longtemps sévi de manière flagrante, principalement en Afrique et en Amérique Latine, change de stratégie en Europe où il se déployait de manière plus subtile dans les coulisses des tractations politiques et économiques. Acculée par la succession de baffes diplomatiques assénées par le Maroc durant les dernières années, l’Algérie des généraux joue désormais carte sur table face à des pays comme l’Espagne et la France.

C’est ainsi que le régime algérien qui nie son statut de partie prenante au dossier du Sahara a carrément usé de chantage au gaz pour faire pression sur le gouvernement espagnol et le pousser à revenir sur sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. En vain ! Car n’en déplaise au Président Abdelmajid Tebboune qui vient d’avouer toute son amertume face à ce basculement qu’il espère toujours inverser, il s’agit d’une décision d’État qui ne concerne pas seulement le gouvernement Sanchez, mais l’ensemble de l’appareil étatique du voisin ibérique.

En France où le président Emmanuel Macron vient de rempiler pour un deuxième mandat, l’Algérie des généraux se frotte déjà les mains dans l’attente des dividendes qu’elle espère tirer de cette réélection sur laquelle elle a ouvertement essayé d’interférer. Notamment à travers la mobilisation de ses antennes et réseaux communautaires au sein de l’importante diaspora algérienne. Mais en vain aussi, puisque comme le veut la tradition républicaine en France où les deuxièmes mandats présidentiels sont souvent ceux de la vérité et de la franchise en matière de relations internationales, la position française sur le Sahara marocain risque fort de s’inscrire dans la continuité de celles des États-Unis d’Amérique, de l’Allemagne et de l’Espagne.



Majd EL ATOUABI

 



Dans la même rubrique :
< >

Jeudi 28 Mars 2024 - 22:19 Tout n’est pas «Permis» au nom du Buzz






🔴 Top News