Qu’on le veuille ou non, notre pays est intimement lié à l’Europe, en général, et à la France, en particulier, avec laquelle nous partageons un incontestable passif historique, culturel et sociétal.
Au-delà des discours ronflants autour de la communauté de destin, cette connexion avec la France se reflète de manière plus prosaïque sur notre quotidien et sur nos habitudes de consommation. La très « frenchy » baguette, ce pain long rebaptisé sous nos cieux « Koumira », qui a fait son entrée au Maroc au début du siècle précédent, en est l’une des manifestations. Pour rester dans le registre gastronomique, de l’autre côté de la Méditerranée, l’interconnexion s’est traduite par l’exportation en France, et ailleurs, du couscous, du thé à la menthe et autre Taktouka.
L’influence mutuelle entre les deux pays va au-delà des arts culinaires et s’étend jusqu’à la gestion de la chose publique, comme en témoigne la présente crise sanitaire où Rabat et Paris optent pour des approches quasi-similaires. C’est dans cette même logique que nos gouvernants doivent anticiper l’incorporation des trottinettes électriques dans l’espace public qui font désormais partie intégrante du paysage français.
Loin d’être de simples jouets, ces nouveaux moyens de locomotion, qui commencent à se propager timidement dans le paysage urbain marocain, ont causé de nombreux désagréments en France, avant que les législateurs de ce pays ne décident d’en réglementer l’usage. Une réglementation qui aura certainement pour effet d’inonder le marché local en trottinettes et autres véhicules électriques à deux roues. C’est donc le moment ou jamais de légiférer.
Au-delà des discours ronflants autour de la communauté de destin, cette connexion avec la France se reflète de manière plus prosaïque sur notre quotidien et sur nos habitudes de consommation. La très « frenchy » baguette, ce pain long rebaptisé sous nos cieux « Koumira », qui a fait son entrée au Maroc au début du siècle précédent, en est l’une des manifestations. Pour rester dans le registre gastronomique, de l’autre côté de la Méditerranée, l’interconnexion s’est traduite par l’exportation en France, et ailleurs, du couscous, du thé à la menthe et autre Taktouka.
L’influence mutuelle entre les deux pays va au-delà des arts culinaires et s’étend jusqu’à la gestion de la chose publique, comme en témoigne la présente crise sanitaire où Rabat et Paris optent pour des approches quasi-similaires. C’est dans cette même logique que nos gouvernants doivent anticiper l’incorporation des trottinettes électriques dans l’espace public qui font désormais partie intégrante du paysage français.
Loin d’être de simples jouets, ces nouveaux moyens de locomotion, qui commencent à se propager timidement dans le paysage urbain marocain, ont causé de nombreux désagréments en France, avant que les législateurs de ce pays ne décident d’en réglementer l’usage. Une réglementation qui aura certainement pour effet d’inonder le marché local en trottinettes et autres véhicules électriques à deux roues. C’est donc le moment ou jamais de légiférer.
Siham MDIJI
