Lundi soir, quelques minutes avant le coup d’envoi de la finale de la Ligue des Champions d’Afrique, les rues de Casablanca étaient désertes, les cafés étaient pleins à craquer et un lourd suspense emplissait l’atmosphère. Quatrevingt- dix minutes plus tard, le paysage s’est complètement métamorphosé. La ville blanche devint rouge, les principales artères de la métropole furent bloquées par les cortèges kilométriques de véhicules, et la soirée s’est rythmée avec des chants à la gloire des «Rois de l’Afrique».
Malgré les prises de bec entre publics marocain et égyptien qui ont envahi les réseaux sociaux, aucun incident n’a été rapporté et le festival footballistique qui a débuté dans les gradins de l’emblématique stade Mohammed V (Donor pour les locaux) s’est poursuivi sereinement sous les yeux d’un dispositif sécuritaire qui s’est contenté, essentiellement, de la fluidification de la circulation. Car pour le public, les Rouges ont remporté leur troisième titre, l’heure n’est donc pas à l’hooliganisme, mais à l’euphorie, sentiment qui se fait de plus en plus rare de nos jours suite aux aléas de la conjoncture.
Outre l’autosatisfecit de cet exploit, en gagnant ce titre, le Wydad apporte sa pierre à l’édifice d’une année footballistique faste pour le Royaume, qui a été marquée en premier lieu par la qualification des Lions de l’Atlas à la Coupe du Monde, puis par la prouesse de la RS Berkane qui a décroché la Coupe de la CAF. Ces résultats positifs démontrent de manière limpide que le Maroc cache des talents et qu’il est capable de créer la surprise, malgré les lacunes de son écosystème sportif. Mais ce rythme ne peut être maintenu qu’à travers une politique sportive efficiente, garantissant des infrastructures adéquates, des formations professionnelles et une gouvernance digne du secteur, qui, sous d’autres cieux, est considéré comme un grand créateur de richesses.
Bref, ce sont des points à méditer, mais pour le moment «Dima Hamra», «Dima Maroc» !
Malgré les prises de bec entre publics marocain et égyptien qui ont envahi les réseaux sociaux, aucun incident n’a été rapporté et le festival footballistique qui a débuté dans les gradins de l’emblématique stade Mohammed V (Donor pour les locaux) s’est poursuivi sereinement sous les yeux d’un dispositif sécuritaire qui s’est contenté, essentiellement, de la fluidification de la circulation. Car pour le public, les Rouges ont remporté leur troisième titre, l’heure n’est donc pas à l’hooliganisme, mais à l’euphorie, sentiment qui se fait de plus en plus rare de nos jours suite aux aléas de la conjoncture.
Outre l’autosatisfecit de cet exploit, en gagnant ce titre, le Wydad apporte sa pierre à l’édifice d’une année footballistique faste pour le Royaume, qui a été marquée en premier lieu par la qualification des Lions de l’Atlas à la Coupe du Monde, puis par la prouesse de la RS Berkane qui a décroché la Coupe de la CAF. Ces résultats positifs démontrent de manière limpide que le Maroc cache des talents et qu’il est capable de créer la surprise, malgré les lacunes de son écosystème sportif. Mais ce rythme ne peut être maintenu qu’à travers une politique sportive efficiente, garantissant des infrastructures adéquates, des formations professionnelles et une gouvernance digne du secteur, qui, sous d’autres cieux, est considéré comme un grand créateur de richesses.
Bref, ce sont des points à méditer, mais pour le moment «Dima Hamra», «Dima Maroc» !
Saâd JAFRI
