Certes, il n’y a rien de glorieux à tirer sur les ambulances. Certes, la violence du choc électoral subi par le parti dirigeant de la coalition Gouvernementale sortante est inouïe. Mais la situation délicate que traverse notre pays à l’ombre de la pandémie du Coronavirus et des soubresauts géopolitiques liés à un voisinage régional de plus en plus ouvertement hostile, impose un grand sens de la responsabilité que le chef sortant du gouvernement semble avoir allégrement oublié.
Disparu des radars au lendemain de la défaite cinglante de son parti lors des élections générales, Monsieur El Othmani ne donne plus signe de vie depuis trois semaines, au même titre que les autres ministres de sa formation politique qui chapeautent pourtant des départements de la plus haute importance.
Résultat de cette désertion collective : la gestion des affaires courantes, que l’Exécutif sortant est censé assurer, patauge dans la semoule du dépit politique. La passation des pouvoirs qui est loin d’être une simple formalité en pâtira certainement. Mais, en attendant, des dossiers aussi brûlants que la rentrée scolaire et l’adaptation des mesures restrictives à l’évolution de la situation sanitaire, ne sauraient accuser plus d’attentisme, même de la part d’un Exécutif sur le départ.
Mis à part les communiqués épars émis par des départements sans d’autres, le gouvernement sortant, qui est tenu de liquider les affaires courantes en vertu de ses prérogatives constitutionnelles qui continuent à courir jusqu’à la désignation du nouvel Exécutif, n’a organisé aucun Conseil ou réunion depuis trois semaines, plongeant ainsi le pays dans une situation de vide et de paralysie institutionnelle dont la facture en temps et en rendement vient aggraver une situation déjà suffisamment délicate sur les plans politique, économique et social. Le Maroc et les Marocains s’en souviendront.
Disparu des radars au lendemain de la défaite cinglante de son parti lors des élections générales, Monsieur El Othmani ne donne plus signe de vie depuis trois semaines, au même titre que les autres ministres de sa formation politique qui chapeautent pourtant des départements de la plus haute importance.
Résultat de cette désertion collective : la gestion des affaires courantes, que l’Exécutif sortant est censé assurer, patauge dans la semoule du dépit politique. La passation des pouvoirs qui est loin d’être une simple formalité en pâtira certainement. Mais, en attendant, des dossiers aussi brûlants que la rentrée scolaire et l’adaptation des mesures restrictives à l’évolution de la situation sanitaire, ne sauraient accuser plus d’attentisme, même de la part d’un Exécutif sur le départ.
Mis à part les communiqués épars émis par des départements sans d’autres, le gouvernement sortant, qui est tenu de liquider les affaires courantes en vertu de ses prérogatives constitutionnelles qui continuent à courir jusqu’à la désignation du nouvel Exécutif, n’a organisé aucun Conseil ou réunion depuis trois semaines, plongeant ainsi le pays dans une situation de vide et de paralysie institutionnelle dont la facture en temps et en rendement vient aggraver une situation déjà suffisamment délicate sur les plans politique, économique et social. Le Maroc et les Marocains s’en souviendront.
Hiba CHAKER