Loin de « Starlight » de 2M, l’amuse déploiement d’un spectacle qui cherche et se cherche, pas aux pas non plus d’une Coupe du monde qui décide ferme de surprendre, une grosse et énorme nouvelle vient nous tirer de cette incompréhensible addiction pour nous confronter à l’insupportable poids de ce qui est en mesure de déboussoler un pays, le retrait artistique présumé de l’un de ses détenteurs de passeport. Et là, nous frissonnons, tremblons.
Je livre l’intenable nouvelle telle que lue dans le communiqué de presse émis par une galerie casablancaise née il y a près d’une décennie et six mois : «En 2008, Mahi Binebine inaugurait la galerie d’art L’Atelier 21. Près de 15 ans plus tard, l’artiste investit les murs de L’Atelier 21, du mercredi 7 décembre 2022 au 7 janvier 2023, pour ce qu’il précise être sa dernière exposition individuelle au Maroc. » Ce n’est pas le nom de la galerie qui est à bégayer, mais le retrait de l’artiste qui suggère de ne plus s’exposer individuellement dans son pays après ce « Pas de deux » qu’il choisit pour intituler l’exposition !
Les frissons décident de nous investir à plus nous quitter. Mais que deviendrait le Maroc sans les toiles et les sculptures d’un artiste qui pétille de joie face à ses lourdes réalisations ? Que serions-nous sans ce rappel incessamment renouvelé de ce que l’art ne retient que venant de pays comme celui que l’artiste décide de quitter par l’oeuvre individuellement exprimée dans un solo show ? Nous serons et sommes déjà submergés d’une rageuse tristesse, celle de ne plus nous rappeler ici de quoi nous sommes faits pour continuer à le développer ailleurs, là où le bât ne blesse pas, ne blesse plus.
Je livre l’intenable nouvelle telle que lue dans le communiqué de presse émis par une galerie casablancaise née il y a près d’une décennie et six mois : «En 2008, Mahi Binebine inaugurait la galerie d’art L’Atelier 21. Près de 15 ans plus tard, l’artiste investit les murs de L’Atelier 21, du mercredi 7 décembre 2022 au 7 janvier 2023, pour ce qu’il précise être sa dernière exposition individuelle au Maroc. » Ce n’est pas le nom de la galerie qui est à bégayer, mais le retrait de l’artiste qui suggère de ne plus s’exposer individuellement dans son pays après ce « Pas de deux » qu’il choisit pour intituler l’exposition !
Les frissons décident de nous investir à plus nous quitter. Mais que deviendrait le Maroc sans les toiles et les sculptures d’un artiste qui pétille de joie face à ses lourdes réalisations ? Que serions-nous sans ce rappel incessamment renouvelé de ce que l’art ne retient que venant de pays comme celui que l’artiste décide de quitter par l’oeuvre individuellement exprimée dans un solo show ? Nous serons et sommes déjà submergés d’une rageuse tristesse, celle de ne plus nous rappeler ici de quoi nous sommes faits pour continuer à le développer ailleurs, là où le bât ne blesse pas, ne blesse plus.
Anis HAJJAM
