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L’Humeur : Atteint de cécité, Ennadre s’aveugle


Rédigé par Anis HAJJAM le Samedi 24 Février 2024



L’Humeur : Atteint de cécité, Ennadre s’aveugle
Au lendemain de la débandade de la (non) participation marocaine à la biennale de Venise, il fallait qu’il l’ouvre pour définitivement asseoir son statut de photographe aigri, cognant là où le sac à sable se vide de sa substance, propose son cuir recyclable ou pas, enveloppant de nobles causes. Hormis la flagellation administrée à la langue française, l’écrivaillon se fend d’un texte où l’art du sinistre revendique sa sombre existence à la défaillance esthétique. Touhami Ennadre, auteur du pamphlet dont nous faisons écho en le célébrant avant un enterrement qu’il a lancinamment orchestré, s’attaque avec la virulence qui est sienne à l’ex PATRON du pavillon marocain de Venise en jouissant. Il tire à feu nourri sur Mahi Binebine, l’intitulant blingbling avant de se raviser en lui restituant prénom et nom. Voici une partie de sa prose : « Comme à chaque fois qu’on est comblé par un acte royal, celui-ci est détourné. Kidnappé par les poissons rouges d’apparence inoffensive qui tournent dans les bocaux pseudo-culturels. À l’affût, l’air de rien, ils s’approprient le moindre des projets sans remord. Et nous retombons toujours sur le même phénomène : au final, le choix se porte sur le plus nul des nuls ou sur un rejeton de bonne famille pour que ceux qui les manipulent dans l’ombre en tirent les meilleurs avantages. Ah, c’est sûr, leur carte de visite dégouline de titres fameux puisqu’ils s’auto-proclament tout à la fois. Celui que je nommerai ci-dessous, par prudence, Blingbling, à lui tout seul, c’est un souk. » Et voilà le travail. Sans nous ajuster sur une ligne où l’envieux est malmené, le Touhami tire sans recharger sa sulfateuse en visant les artistes sélectionnées par Mahi, critiques et journalistes qui seraient à la merci de Binebine : « Car le comble, dans cette embrouille, c’est le jeu de la presse. Vérifier l’information avant de la publier, s’intéresser à son sujet, on est d’accord, c’est démodé. La critique en art n’existe plus. Le scribouillard y est, au mieux, un haut-parleur, au pire, un agent publicitaire. Il a abandonné ce qui fait son métier, il n’a plus de regard et n’entend que la voix du bakchich. » Et à l’endroit de Binebine, il s’arrache les neurones : « À ton âge, avec ton expérience, à qui feras-tu croire que tu ignores la valeur d’un contrat ? Si tu en as signé un, pourquoi ne pas attaquer en justice ton cosignataire ?! Contrat signé ou non, quelles étaient les raisons du choix de ce personnage sans l’envergure et l’expérience requises, par qui et dans quelles conditions ? Nous avons le droit de savoir. » Et Ennadre s’éteint, à jamais.



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