La ville de Rabat qui combine plusieurs temps de l’architecture en est un exemple à nul autre pareil.
La capitale administrative qui a accédé depuis quelques années au rang « ville lumière et capitale culturelle » en est un exemple, avec une médina qui reste un lieu de vie et un attrait certain enserrée dans ses murailles. L’exemple de la médina de Rabat peut être étendu à celle de Salé de l’autre côté du fleuve Bouregreg, Marrakech, Essaouira, Tétouan, Fès, Meknès, en somme aux principales villes modernes du Royaume, malgré le renouvellement des générations. La naissance des nouveaux quartiers à distance ou à proximité, l’apparition de buildings qui surplombe ces villes anciennes n’ont pas corrompu le paysage. C’est une coexistence architecturale qui aide à accentuer le contraste entre le passé qui s’est figé, toujours debout malgré les couts élevés d’entretien et de restauration, et un présent qui se construit.
La capitale administrative qui a accédé depuis quelques années au rang « ville lumière et capitale culturelle » en est un exemple, avec une médina qui reste un lieu de vie et un attrait certain enserrée dans ses murailles. L’exemple de la médina de Rabat peut être étendu à celle de Salé de l’autre côté du fleuve Bouregreg, Marrakech, Essaouira, Tétouan, Fès, Meknès, en somme aux principales villes modernes du Royaume, malgré le renouvellement des générations. La naissance des nouveaux quartiers à distance ou à proximité, l’apparition de buildings qui surplombe ces villes anciennes n’ont pas corrompu le paysage. C’est une coexistence architecturale qui aide à accentuer le contraste entre le passé qui s’est figé, toujours debout malgré les couts élevés d’entretien et de restauration, et un présent qui se construit.
La sauvegarde de ces lieux de culture n’est plus un acte isolé, mettant chaque ville face à elle-même, mais s’inscrit dans une problématique mondiale depuis la Convention de Paris de 1972 sur le patrimoine mondial naturel et culturel. Elle met en œuvre une approche des monuments qui s’appuie sur le 11ème Objectif de développement durable (ODD), « Villes et communautés durables », qui met en avant, en son 4ème point, le renforcement des efforts de protection et de préservation du patrimoine culturel et naturel mondial.
L’inscription de Rabat au patrimoine mondial de l’humanité en 2012, avec création de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, sous la Présidence de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, en est l’exemple éloquent pour le Royaume. Dans sa mission principale, « La Fondation a pour vocation de perpétuer et de transmettre les valeurs historiques, architecturales, artistiques, paysagères, matérielles et immatérielles inhérentes au Patrimoine culturel de Rabat ».
Le tourisme culturel et patrimonial en est à ses premiers balbutiements. C’est dans cette perspective que le débat ne fait que commencer pour exploiter ce gisement économique, véritable atout dans la manche du Maroc.