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Investissement privé : Des aventuriers plutôt que des pantouflards


Rédigé par Soufiane CHAHID le Mardi 30 Janvier 2024



Investissement privé : Des aventuriers plutôt que des pantouflards
Voici plus d’une année que la tant attendue Charte de l’Investissement est entrée en vigueur. Ce texte est censé révolutionner l’investissement au Maroc, en donnant la part belle au secteur privé, que ce soit de capitaux marocains ou étrangers. Et les premiers chiffres de l’investissement montrent un certain dynamisme, qui devrait se confirmer dans les mois à venir et atteindre sa vitesse de croisière d’ici 2027.

Atrophié par sa trop grande dépendance vis-à-vis de l’investissement public, le secteur privé commence à se revivifier. Avec la nouvelle charte, l’Etat octroie de la visibilité aux acteurs privés, et un soutien à la mesure de la prise de risque. Et le chemin est tout tracé pour réussir. Alors que l’immobilier était jusqu’à très récemment le moyen le plus sûr de gagner de l’argent, le secteur industriel est redevenu désirable, permettant aux hommes d’affaires de s’inscrire dans un secteur productif et créateur d’emplois.

Même chose pour l’exploration de nouveaux marchés, notamment africains. Il y a une vingtaine d’années, les champions nationaux sont partis en éclaireurs dans divers pays du continent, permettant de nouer des relations et de baliser le terrain au secteur privé afin de trouver de nouveaux débouchés à ses produits et des relais de croissance.

Tout semble destiné à assurer la réussite et la prospérité de nos entrepreneurs et, par conséquent, de notre économie. Sauf peut-être du côté mental. Nos hommes d’affaires se sont trop habitués à une gestion “à la papa”, avec des risques maîtrisés et un rendement garanti. Sauf que le Maroc d’aujourd’hui n’a plus besoin de “pantouflards”, mais d’aventuriers. Nos banques qui dament le pion aux concurrents français en Afrique, ou encore des entreprises comme Mutandis qui arrivent à marginaliser des groupes puissants dans le marché marocain, devraient nous apprendre qu’il n’y a aucun complexe à avoir. Aujourd’hui, nous avons pu nous imposer dans l’industrie automobile et les énergies renouvelables, et demain pourquoi pas dans les nouvelles technologies et l’Intelligence Artificielle ?



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