- Le Rallye Aïcha des Gazelles Maroc célèbre cette année 33 ans d’existence. Quel bilan en tirez-vous ? Qu’est-ce qui a changé au fil du temps, notamment en matière d’engagement pour l’environnement ?
- C’est un bilan dont je tire beaucoup de fierté. 33 ans d’existence pour un événement sportif exclusivement féminin, ce n’est pas commun et n’arrive pas tout le temps. Je suis très fière de ce qu’on a fait de cet événement, de ses engagements, et le fait que depuis 33 ans, le Rallye engagé continue à faire vivre quelque chose d’extraordinaire aux participantes.
Au fil du temps, ce qui a changé c’est l’évolution, la dynamique. C’est aussi le fait qu’on ait anticipé le changement climatique. Il y a déjà 13 ans qu’on s’est mis en place au nouveau de l’environnement et du climat, puisqu’on est le seul Rallye aujourd’hui à être ISO14001 (une norme qui définit une série d'exigences que doit satisfaire le système de management environnemental d'une organisation pour que celle-ci puisse être certifiée). On a une démarche environnementale, avec un comité de responsabilité sociale des entreprises, piloté par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui. Ce comité a des axes de développement et d’engagement sur l’environnement et le social avec Cœur de Gazelles, avec la mise à contribution des femmes, puisque l’implication des femmes est éminemment importante pour nous. Et c’est ça le Rallye ! C’est 33 ans d’existence pour les femmes et pour que le monde change.
- En quoi est-ce si rentable pour les pays partenaires ?
- Les partenaires viennent y trouver beaucoup d’intérêt parce qu’ils se rapprochent de nous et nous entourent au niveau de la défense des droits des femmes et de l’égalité homme/femme. Et c’est aussi pour l’image du Maroc que l’on donne à travers la participation de toutes ces nationalités qui viennent se réunir pour vivre un événement dans le désert, au fin fond du Maroc en toute sécurité. Démontrer aussi que SM le Roi Mohammed VI soutient les femmes dans le sport, cela fait également partie de l’image que donne le Rallye du Maroc. Tout cela fait partie de cette ouverture d’esprit et de la tolérance de ce pays.
- Cette année, la 32ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles a connu la participation de près de 10.000 participantes de 75 nationalités. Quelles sont les raisons d’une telle fidélité ? Et les secrets de votre longévité ?
- Le secret de la longévité pour le Rallye c’est d’abord l’anticipation, toujours chercher à être meilleure. Et aussi cette fidélité des femmes qui croient en l’événement, qui ont envie de le vivre, car elles savent très bien qu’elles vont se dépasser, que cela va leur apporter énormément de choses du point de vue personnel, qu’elles vont développer une force insoupçonnée qu’elles ne connaissaient pas sur elles-mêmes.
Il y a aussi les hommes qui regardent les femmes et découvrent des femmes différentes, des maris qui les regardent avec admiration, des enfants qui regardent leurs mamans en se disant qu’elles sont formidables. Tout cela aide à donner une image de la femme qui est très positive. La longévité vient aussi du respect que nous avons pour nos participantes et pour les valeurs que l’on prône et que l’on défend.
- L’édition de cette année a connu la participation de plusieurs voitures électriques. Quelles difficultés ont rencontré les équipages dans ce cadre ?
- Nous sommes le seul rallye aujourd’hui dans le monde à avoir une vraie catégorie électrique. C’est vrai qu’on voit arriver des constructeurs et des équipages qui s’engagent avec nous. La difficulté aujourd’hui c’est l’autonomie et la recharge que l’on n’a pas encore développées. Nous sommes en pleine transition et en plein laboratoire dans l’événement pour amener les véhicules électriques à se développer sur notre événement, et donc à faire grandir cette catégorie de plus en plus. Ça demande beaucoup de moyens, mais on va y arriver.
- Selon votre expertise, quelles sont les voitures les plus faciles à piloter en Rallye ?
- Les voitures les plus faciles à piloter en Rallye sont celles les mieux préparées (sourire), mais aussi les 4X4. Le 4X4 en Rallye raid c’est quatre motrices. Quatre motrices veulent dire qu’on peut faire plein de choses dans le sable, sur les pistes, dans des rocailles … celles-ci sont les plus faciles à conduire.
- Que diriez-vous à une équipe qui a envie de s’inscrire mais que le challenge effraie ?
- Il n’y a pas un challenge qui effraie une femme (rires). Quand une femme regarde le rallye, elle se dit : « Waw ! c’est pour moi, je vais le faire ». Il y a beaucoup de femmes qui veulent le faire. Après, ce qui est difficile c’est de trouver les sponsors. On a besoin de sponsors au Maroc. Il faut que les entreprises marocaines prennent conscience qu’une femme peut être un étendard pour une entreprise, défendre ses couleurs et véhiculer une belle image. Il faut que les entreprises marocaines sponsorisent des salariés pour les aider aussi à positionner l’entreprise et que les sponsors marocains viennent avec nous sur cet événement qui est extraordinaire.
- Pouvons-nous avoir un avant-goût de la prochaine édition ?
- C’est un peu tôt pour en parler mais on a plein de choses à mettre encore sur la table pour travailler. De tout façon, ce qu’on veut c’est améliorer, continuer à comprendre pourquoi et comment on peut faire évoluer cet événement.
Sa Majesté nous honore de Son Haut Patronage, permet à toutes les Gazelles de porter les armoiries du Royaume et nous a donné Sa confiance depuis de nombreuses années. On fait tout pour en être dignes.
- C’est un bilan dont je tire beaucoup de fierté. 33 ans d’existence pour un événement sportif exclusivement féminin, ce n’est pas commun et n’arrive pas tout le temps. Je suis très fière de ce qu’on a fait de cet événement, de ses engagements, et le fait que depuis 33 ans, le Rallye engagé continue à faire vivre quelque chose d’extraordinaire aux participantes.
Au fil du temps, ce qui a changé c’est l’évolution, la dynamique. C’est aussi le fait qu’on ait anticipé le changement climatique. Il y a déjà 13 ans qu’on s’est mis en place au nouveau de l’environnement et du climat, puisqu’on est le seul Rallye aujourd’hui à être ISO14001 (une norme qui définit une série d'exigences que doit satisfaire le système de management environnemental d'une organisation pour que celle-ci puisse être certifiée). On a une démarche environnementale, avec un comité de responsabilité sociale des entreprises, piloté par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui. Ce comité a des axes de développement et d’engagement sur l’environnement et le social avec Cœur de Gazelles, avec la mise à contribution des femmes, puisque l’implication des femmes est éminemment importante pour nous. Et c’est ça le Rallye ! C’est 33 ans d’existence pour les femmes et pour que le monde change.
- En quoi est-ce si rentable pour les pays partenaires ?
- Les partenaires viennent y trouver beaucoup d’intérêt parce qu’ils se rapprochent de nous et nous entourent au niveau de la défense des droits des femmes et de l’égalité homme/femme. Et c’est aussi pour l’image du Maroc que l’on donne à travers la participation de toutes ces nationalités qui viennent se réunir pour vivre un événement dans le désert, au fin fond du Maroc en toute sécurité. Démontrer aussi que SM le Roi Mohammed VI soutient les femmes dans le sport, cela fait également partie de l’image que donne le Rallye du Maroc. Tout cela fait partie de cette ouverture d’esprit et de la tolérance de ce pays.
- Cette année, la 32ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles a connu la participation de près de 10.000 participantes de 75 nationalités. Quelles sont les raisons d’une telle fidélité ? Et les secrets de votre longévité ?
- Le secret de la longévité pour le Rallye c’est d’abord l’anticipation, toujours chercher à être meilleure. Et aussi cette fidélité des femmes qui croient en l’événement, qui ont envie de le vivre, car elles savent très bien qu’elles vont se dépasser, que cela va leur apporter énormément de choses du point de vue personnel, qu’elles vont développer une force insoupçonnée qu’elles ne connaissaient pas sur elles-mêmes.
Il y a aussi les hommes qui regardent les femmes et découvrent des femmes différentes, des maris qui les regardent avec admiration, des enfants qui regardent leurs mamans en se disant qu’elles sont formidables. Tout cela aide à donner une image de la femme qui est très positive. La longévité vient aussi du respect que nous avons pour nos participantes et pour les valeurs que l’on prône et que l’on défend.
- L’édition de cette année a connu la participation de plusieurs voitures électriques. Quelles difficultés ont rencontré les équipages dans ce cadre ?
- Nous sommes le seul rallye aujourd’hui dans le monde à avoir une vraie catégorie électrique. C’est vrai qu’on voit arriver des constructeurs et des équipages qui s’engagent avec nous. La difficulté aujourd’hui c’est l’autonomie et la recharge que l’on n’a pas encore développées. Nous sommes en pleine transition et en plein laboratoire dans l’événement pour amener les véhicules électriques à se développer sur notre événement, et donc à faire grandir cette catégorie de plus en plus. Ça demande beaucoup de moyens, mais on va y arriver.
- Selon votre expertise, quelles sont les voitures les plus faciles à piloter en Rallye ?
- Les voitures les plus faciles à piloter en Rallye sont celles les mieux préparées (sourire), mais aussi les 4X4. Le 4X4 en Rallye raid c’est quatre motrices. Quatre motrices veulent dire qu’on peut faire plein de choses dans le sable, sur les pistes, dans des rocailles … celles-ci sont les plus faciles à conduire.
- Que diriez-vous à une équipe qui a envie de s’inscrire mais que le challenge effraie ?
- Il n’y a pas un challenge qui effraie une femme (rires). Quand une femme regarde le rallye, elle se dit : « Waw ! c’est pour moi, je vais le faire ». Il y a beaucoup de femmes qui veulent le faire. Après, ce qui est difficile c’est de trouver les sponsors. On a besoin de sponsors au Maroc. Il faut que les entreprises marocaines prennent conscience qu’une femme peut être un étendard pour une entreprise, défendre ses couleurs et véhiculer une belle image. Il faut que les entreprises marocaines sponsorisent des salariés pour les aider aussi à positionner l’entreprise et que les sponsors marocains viennent avec nous sur cet événement qui est extraordinaire.
- Pouvons-nous avoir un avant-goût de la prochaine édition ?
- C’est un peu tôt pour en parler mais on a plein de choses à mettre encore sur la table pour travailler. De tout façon, ce qu’on veut c’est améliorer, continuer à comprendre pourquoi et comment on peut faire évoluer cet événement.
Sa Majesté nous honore de Son Haut Patronage, permet à toutes les Gazelles de porter les armoiries du Royaume et nous a donné Sa confiance depuis de nombreuses années. On fait tout pour en être dignes.
