Des torrents de ce mélange nauséabond se sont déversés dans un parc de la banlieue pékinoise, tandis que les principales artères en temps normal animées des villes de la province du Hebei, au sud-ouest de la capitale, se sont transformées en véritables rivières.
Sur des photographies aériennes prises par l'AFP dans l'une de ces cités, Zhuozhou, on peut voir des devantures de magasins et des toits de voitures dépassant de cette marée boueuse qui a aussi envahi sur des kilomètres les terres agricoles des environs.
Casque sur la tête, vêtements de couleurs rouge et bleue, des secouristes apportaient dans des bateaux pneumatiques des nouilles instantanées, du pain et de l'eau potable aux habitants d'une partie de Zhuozhou désormais coincés chez eux, sans électricité et sans liaisons téléphoniques.
Un homme de 34 ans se faisant appeler Liu, qui a refusé de donner son nom complet, a raconté à l'AFP, dont des journalistes se sont rendus sur place, comment il s'est retrouvé dans l'impossibilité de sortir pendant deux jours de l'établissement inondé où il est employé.
"Nous avons d'abord essayé de contenir l'eau mais, par la suite, cela a été impossible. Nous n'avons pas pu mettre à l'abri les équipements ou les matériaux de notre usine. Nous avons été piégés à l'intérieur (de lundi) jusqu'à midi aujourd'hui avant d'être secourus".
Liu a expliqué que même s'il fallait encore attendre que l'eau se retire avant d'évaluer de façon définitive les dégâts, son employeur avançait déjà un chiffre de près de 20 millions de yuans (2,79 millions de dollars) de pertes.
Zhou Libin, 41 ans, a quant à lui dirigé une équipe de secours dans les rues submergées. "Nous avons été la première équipe à arriver à Zhuozhou", a-t-il affirmé.
Sur des photographies aériennes prises par l'AFP dans l'une de ces cités, Zhuozhou, on peut voir des devantures de magasins et des toits de voitures dépassant de cette marée boueuse qui a aussi envahi sur des kilomètres les terres agricoles des environs.
Casque sur la tête, vêtements de couleurs rouge et bleue, des secouristes apportaient dans des bateaux pneumatiques des nouilles instantanées, du pain et de l'eau potable aux habitants d'une partie de Zhuozhou désormais coincés chez eux, sans électricité et sans liaisons téléphoniques.
Un homme de 34 ans se faisant appeler Liu, qui a refusé de donner son nom complet, a raconté à l'AFP, dont des journalistes se sont rendus sur place, comment il s'est retrouvé dans l'impossibilité de sortir pendant deux jours de l'établissement inondé où il est employé.
"Nous avons d'abord essayé de contenir l'eau mais, par la suite, cela a été impossible. Nous n'avons pas pu mettre à l'abri les équipements ou les matériaux de notre usine. Nous avons été piégés à l'intérieur (de lundi) jusqu'à midi aujourd'hui avant d'être secourus".
Liu a expliqué que même s'il fallait encore attendre que l'eau se retire avant d'évaluer de façon définitive les dégâts, son employeur avançait déjà un chiffre de près de 20 millions de yuans (2,79 millions de dollars) de pertes.
Zhou Libin, 41 ans, a quant à lui dirigé une équipe de secours dans les rues submergées. "Nous avons été la première équipe à arriver à Zhuozhou", a-t-il affirmé.
Du jamais vu depuis 140 ans
"L'évacuation des gens a commencé à 15 heures hier car le débit de l'eau était relativement élevé. Environ 1.000 personnes ont été évacuées jusqu'à présent".
"Celles qui restent sont âgées, elles ne sont pas faciles à transférer et nous coordonnons toujours cela", a-t-il encore dit.
Le service météorologique de Pékin a annoncé mercredi que les pluies qui ont frappé la capitale chinoise ces derniers jours avaient été les plus fortes depuis le début des relevés il y a 140 ans.
Les scientifiques soulignent pour leur part que ces phénomènes météorologiques sont exacerbés par le changement climatique.
Dans la zone limitrophe entre Pékin et le Hebei, des montagnes d'ordures et de débris flottants adossées à un pont ont été aperçues par des journalistes de l'AFP.
Un policier a déclaré à l'équipe de l'AFP que la situation y avait été "extrêmement dangereuse" la veille.
Plus loin, Li, une habitante de la région âgée de 71 ans, regarde avec son mari un parc qu'ils connaissent très bien mais qui ressemble maintenant à un lac. "Je n'ai jamais rien vu de tel en plus de 40 ans", a-t-elle confié à l'AFP.
D'après elle, même pendant les pires précipitations dans l'histoire de Pékin, la région n'avait jamais vu l'eau s'engouffrer de telle manière jusqu'à présent.
"Habituellement, il y a un pont en bois entouré d'herbes d'un mètre de haut mais, maintenant, vous ne pouvez plus rien voir car c'est complètement inondé", se désespère cette femme en désignant l'endroit.
Un magasin de meubles était également cerné par l'eau. Sur certaines sections de la route passant devant, elle s'élevait jusqu'à quatre mètres, rendant la chaussée totalement impraticable.
A proximité, des badauds torse nu attendaient que les flots se dissipent pour pouvoir regagner leurs maisons.