Intervenant à l'occasion des salons internationaux Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2025, consacrés à l’électricité, à l’électronique, aux énergies renouvelables et aux technologies intelligentes, M. Hejira a invité à faire de cette industrie non seulement un moteur de croissance, mais également un accélérateur de création d'emplois qualifiés, en cohérence avec les priorités du gouvernement.
Ainsi, il a souligné que près de la moitié du chiffre d’affaires sectoriel est destinée à l’export et que près d'un tiers des 650 entreprises opérant dans le secteur sont exportatrices, relavant que malgré son poids économique, le secteur ne contribue qu'à hauteur de 4% à l’emploi industriel.
Ce décalage, a-t-il poursuivi, interpelle et appelle à une réflexion stratégique sur les moyens d’accroître l’impact social du secteur, afin de transformer cette industrie en véritable vecteur de croissance inclusive et de création d’emplois qualifiés.
Évoquant les opportunités africaines, M. Hejira a affirmé que le continent regorge d'un potentiel énergétique et industriel exceptionnel, mais demeure faiblement représenté dans les échanges mondiaux, notant que le commerce intra-africain représente moins de 15% du commerce total, alors que seuls 2% des investissements mondiaux dans l’énergie solaire sont dirigés vers l’Afrique, qui dispose pourtant de 60% des meilleures ressources solaires du globe.
Pour sa part, le président de la Fenelec, Ali El Harti a insisté sur le rôle déterminant du stockage d’énergie, présenté comme "la clé des réseaux électriques de demain".
Appuyé sur des données concrètes, il a rappelé que le coût des batteries de stockage est désormais inférieur à 100 USD/kWh, permettant une restitution de l’énergie à moins de 0,20 DH par kWh, soit six fois moins que le prix distribué par le réseau.
A ce titre, il a indiqué qu’une simple batterie de 5 kWh peut générer des économies de près de 36.000 DH avec un retour sur investissement entre deux et trois ans, confirmant que le stockage constitue aujourd’hui l’une des technologies les plus dynamiques et prometteuses du secteur.
M. El Harti a également mis en avant la dimension africaine de cette dynamique, rappelant que les entreprises marocaines disposent d’une expertise de plus de 50 ans sur le continent.
"Notre expérience hors Maroc démontre notre capacité à co-développer des infrastructures fiables, à construire des solutions électriques pérennes et adaptées aux besoins des pays africains", a-t-il relevé, ajoutant que les besoins énergétiques en Afrique tripleront d’ici 2040, représentant un potentiel d’investissement annuel de 30 milliards de dollars.
La présence de plus de cinquante entrepreneurs africains issus de 13 pays à ce salon illustre, selon lui, la confiance accordée à l’expertise marocaine et l’ouverture croissante du Royaume vers son continent.
Enfin, il a souligné le rôle central de l’innovation, de la formation et de la compétitivité, affirmant que l’avenir du secteur repose sur les talents nationaux.
Se déroulant du 26 au 29 novembre au Centre International des Expositions de Casablanca (OFEC), ces trois salons réunissent plus de 200 exposants issus de 24 pays, autour du thème "Stockage de l’Énergie et Équipements Intelligents : la clé des réseaux électriques de demain", confirmant le positionnement du Maroc comme plateforme régionale d’innovation et de coopération énergétique.
Ainsi, il a souligné que près de la moitié du chiffre d’affaires sectoriel est destinée à l’export et que près d'un tiers des 650 entreprises opérant dans le secteur sont exportatrices, relavant que malgré son poids économique, le secteur ne contribue qu'à hauteur de 4% à l’emploi industriel.
Ce décalage, a-t-il poursuivi, interpelle et appelle à une réflexion stratégique sur les moyens d’accroître l’impact social du secteur, afin de transformer cette industrie en véritable vecteur de croissance inclusive et de création d’emplois qualifiés.
Évoquant les opportunités africaines, M. Hejira a affirmé que le continent regorge d'un potentiel énergétique et industriel exceptionnel, mais demeure faiblement représenté dans les échanges mondiaux, notant que le commerce intra-africain représente moins de 15% du commerce total, alors que seuls 2% des investissements mondiaux dans l’énergie solaire sont dirigés vers l’Afrique, qui dispose pourtant de 60% des meilleures ressources solaires du globe.
Pour sa part, le président de la Fenelec, Ali El Harti a insisté sur le rôle déterminant du stockage d’énergie, présenté comme "la clé des réseaux électriques de demain".
Appuyé sur des données concrètes, il a rappelé que le coût des batteries de stockage est désormais inférieur à 100 USD/kWh, permettant une restitution de l’énergie à moins de 0,20 DH par kWh, soit six fois moins que le prix distribué par le réseau.
A ce titre, il a indiqué qu’une simple batterie de 5 kWh peut générer des économies de près de 36.000 DH avec un retour sur investissement entre deux et trois ans, confirmant que le stockage constitue aujourd’hui l’une des technologies les plus dynamiques et prometteuses du secteur.
M. El Harti a également mis en avant la dimension africaine de cette dynamique, rappelant que les entreprises marocaines disposent d’une expertise de plus de 50 ans sur le continent.
"Notre expérience hors Maroc démontre notre capacité à co-développer des infrastructures fiables, à construire des solutions électriques pérennes et adaptées aux besoins des pays africains", a-t-il relevé, ajoutant que les besoins énergétiques en Afrique tripleront d’ici 2040, représentant un potentiel d’investissement annuel de 30 milliards de dollars.
La présence de plus de cinquante entrepreneurs africains issus de 13 pays à ce salon illustre, selon lui, la confiance accordée à l’expertise marocaine et l’ouverture croissante du Royaume vers son continent.
Enfin, il a souligné le rôle central de l’innovation, de la formation et de la compétitivité, affirmant que l’avenir du secteur repose sur les talents nationaux.
Se déroulant du 26 au 29 novembre au Centre International des Expositions de Casablanca (OFEC), ces trois salons réunissent plus de 200 exposants issus de 24 pays, autour du thème "Stockage de l’Énergie et Équipements Intelligents : la clé des réseaux électriques de demain", confirmant le positionnement du Maroc comme plateforme régionale d’innovation et de coopération énergétique.





















