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Hassan 1er Settat : PLF 2023... le contexte avant le texte !


Rédigé par Houda BELABD Samedi 10 Décembre 2022

L’Université Hassan 1er de Settat a organisé, jeudi, une journée d’études sur la thématique "le projet de loi de finances 2023: textes et contextes", au profit de ses étudiants afin de débattre des nouveautés de cette loi. Détails.



Photo: droits réservés.
Photo: droits réservés.

L’Université Hassan 1er de Settat vient d'organiser une rencontre à l’initiative de la Faculté d’Economie et de Gestion de (FEG) Settat et du Laboratoire de recherche en Economie théorique et appliquée, a été marquée par la participation d’un parterre d’experts, de professeurs, de chercheurs et d’acteurs dans le domaine financier, des affaires et de centres de décision pour examiner cette loi annuelle en se basant sur les dispositions de la Constitution et la loi-cadre sur la réforme fiscale.

Vers la maîtrise de la dette

A cet égard, les participants ont évoqué les points négatifs et positifs ayant marqué le contexte général de l’élaboration de ce projet et la viabilité des prévisions se rapportant au taux de croissance, aux ressources et dépenses ainsi que les problématiques de la durabilité de financement des différentes dépenses, programmes et chantiers sociaux, la maîtrise du déficit et de la dette.

Ainsi, beaucoup de questions ont été soulevées sur la probabilité de la hausse du taux de croissance grâce à plusieurs indicateurs positifs notamment les transferts de fonds de la communauté marocaine à l’étranger et la tendance positive des exportations marocaines dans plusieurs domaines tels les phosphates, l’automobile, le textile et l’artisanat.

Ils ont également souligné que parmi les contraintes qui freignent le taux de croissance figure la hausse inédit du prix du dollar, ce qui va impacter de manière négative les importations marocaines et le niveau d’endettement, outre les fluctuations économiques après la crise sanitaire de coronavirus et l’incertitude du contexte géopolitique et géoéconomique.

A cette occasion, Pr Hicham El Bayed, professeur d’Economie FEG-Settat relevant de l’Université Hassan 1er a souligné, dans une déclaration à la presse qu’il y a nombre de dispositifs fiscaux dont l’impôt sur les sociétés (IS) et l’impôt sur le revenu (IR) qui interviennent, selon lui, dans un contexte où l’on peut pas les mettre en oeuvre eu égard à la situation financière, sociale et économique actuelle.

Il a rappelé les effets et les contraintes de la sécheresse en dépit des dernières précipitations qu’a connues le Royaume, outre la conjecture internationale impactée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’inflation et la hause des prix des hydrocarbures et des matières premières, ce qui accentue la fragilité de l’économie nationale.

Une analyse détaillée

Selon le professeur El Bayed, il y a de grands défis qui se posent liés notamment à la capacité du citoyen marocain à revenu limité et d’autoentrepreneur à coexister avec les nouveautés de la loi de finances 2023.

Ce dernier a insisté sur la résilience des petites et moyennes entreprises, qui constituent 70% du tissu entrepreneurial marocain, dans la mesure où elles n'ont pas été suffisamment soutenues, notamment sur le plan fiscal, qui peut alléger le besoin de liquidité des entreprises.

L'objectif de la rencontre ? Initier un débat sur ce sujet important et d'actualité, apporter une pierre à l'édifice et enrichir le dialogue selon une perspective de critique constructive en appui au processus de développement initié par le Royaume, conformément aux objectifs du nouveau modèle de développement à l'horizon 2035.
                                                                                                                                               Houda BELABD









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