La période estivale s’accompagne malheureusement d’une recrudescence des accidents de la route, liée à une forte mobilité, à l’intensité du trafic et, parfois, à des comportements imprudents, voire dangereux, de la part des conducteurs des deux ou quatre-roues.
Dès le mois de juillet, en plein été, l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) avait tiré la sonnette d’alarme sur l’augmentation inquiétante du nombre d’accidents de la circulation, en hausse de 16,22 % en 2024 par rapport à 2023.
Les usagers des deux-roues en sont les premières victimes, avec 33,87 % des décès, soit 1.738 personnes, un chiffre en hausse de 63,04 % depuis 2015. En réaction, l’agence a lancé, avec l’appui de la DGSN, de la Gendarmerie Royale, des autorités locales et de la Protection Civile, une vaste campagne de contrôle des motos.
Sauf que, lancée de manière impromptue et sans effort préalable de communication et surtout de pédagogie, cette campagne, qui vise de surcroît une population longtemps épargnée d’une application stricte de la loi, s’est soldée par une véritable levée de boucliers chez les usagers. Ces cyclomoteurs, censés ne pas dépasser une vitesse de 50 km/h, sont souvent modifiés pour franchir cette limite, ou même importés en dehors de tout cadre légal.
La multiplication des barrages et des contrôles techniques à l’aide de speedomètres, aboutissant à la saisie du véhicule lorsqu’il n’est pas conforme, a pris de court de nombreux citoyens et immobilisé ceux qui comptaient sur leurs deux-roues pour se déplacer ou se rendre au travail. La situation a provoqué un tel malaise qu’il a fallu suspendre cette campagne dès le 21 août, pour accorder un délai de 12 mois aux usagers afin qu’ils se conforment d’abord aux lois en vigueur, avant l’application de toute sanction.
Après des années de tolérance aux allures de laisser-aller, ces brusques rappels à l’ordre, qu’on appelle couramment l’ « hamla », produisent souvent l’effet inverse de celui escompté. D’autant plus lorsqu’ils ne sont pas accompagnés d’un travail de fond, visant à tarir les sources originelles du problème, l’importation de vélomoteurs non conformes en l’occurrence, au lieu de s’attaquer aux seuls symptômes.
Dès le mois de juillet, en plein été, l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) avait tiré la sonnette d’alarme sur l’augmentation inquiétante du nombre d’accidents de la circulation, en hausse de 16,22 % en 2024 par rapport à 2023.
Les usagers des deux-roues en sont les premières victimes, avec 33,87 % des décès, soit 1.738 personnes, un chiffre en hausse de 63,04 % depuis 2015. En réaction, l’agence a lancé, avec l’appui de la DGSN, de la Gendarmerie Royale, des autorités locales et de la Protection Civile, une vaste campagne de contrôle des motos.
Sauf que, lancée de manière impromptue et sans effort préalable de communication et surtout de pédagogie, cette campagne, qui vise de surcroît une population longtemps épargnée d’une application stricte de la loi, s’est soldée par une véritable levée de boucliers chez les usagers. Ces cyclomoteurs, censés ne pas dépasser une vitesse de 50 km/h, sont souvent modifiés pour franchir cette limite, ou même importés en dehors de tout cadre légal.
La multiplication des barrages et des contrôles techniques à l’aide de speedomètres, aboutissant à la saisie du véhicule lorsqu’il n’est pas conforme, a pris de court de nombreux citoyens et immobilisé ceux qui comptaient sur leurs deux-roues pour se déplacer ou se rendre au travail. La situation a provoqué un tel malaise qu’il a fallu suspendre cette campagne dès le 21 août, pour accorder un délai de 12 mois aux usagers afin qu’ils se conforment d’abord aux lois en vigueur, avant l’application de toute sanction.
Après des années de tolérance aux allures de laisser-aller, ces brusques rappels à l’ordre, qu’on appelle couramment l’ « hamla », produisent souvent l’effet inverse de celui escompté. D’autant plus lorsqu’ils ne sont pas accompagnés d’un travail de fond, visant à tarir les sources originelles du problème, l’importation de vélomoteurs non conformes en l’occurrence, au lieu de s’attaquer aux seuls symptômes.
