Les activités non agricoles ont enregistré une croissance de 3,8%, en net recul par rapport aux 5,7% observés un an auparavant. À l’inverse, la valeur ajoutée du secteur agricole a progressé de 4,4%, après une contraction de 5,1% au troisième trimestre 2024. La croissance globale est restée soutenue par la demande intérieure, dans un contexte marqué par une inflation maîtrisée et un accroissement des besoins de financement de l’économie nationale.
Repli du rythme de croissance sectorielle
En volume, corrigée des variations saisonnières, la valeur ajoutée du secteur secondaire a vu son rythme de croissance ralentir sensiblement, passant de 6,9% au troisième trimestre 2024 à 3,8% en 2025. Cette évolution résulte principalement de la décélération des activités du bâtiment et travaux publics, dont la croissance s’est établie à 5,6% contre 6,8%, de l’industrie d’extraction, passée de 14% à 5,2%, ainsi que des industries de transformation, dont la progression a chuté de 6,6% à 2,6%. Cette tendance a toutefois été partiellement atténuée par l’accélération des activités de l’électricité et de l’eau, dont la croissance est passée de 4,6% à 5,9%.
Le secteur tertiaire a également connu un ralentissement, avec une croissance ramenée à 4,2%, contre 5% un an auparavant. Ce repli a concerné plusieurs branches, notamment l’hébergement et la restauration (7,4% contre 12,3%), les services financiers et les assurances (6,8% contre 7,9%), l’éducation, la santé et l’action sociale (5,7% contre 6,8%), le transport et l’entreposage (3,5% contre 7,5%), le commerce et la réparation de véhicules (3,2% contre 4,7%), la recherche-développement et les services aux entreprises (2,8% contre 4,3%), ainsi que l’information et la communication (1,5% contre 2,2%).
En revanche, les services rendus par l’administration publique et la sécurité sociale ont progressé à 4,8% contre 4,3%, tandis que les services immobiliers ont affiché une croissance de 0,9%, après une baisse de 1,7% un an plus tôt.
Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur non agricole a vu sa croissance ralentir à 3,8%, contre 5,7% au troisième trimestre 2024.
Reprise de l’activité primaire
La valeur ajoutée du secteur primaire a enregistré une hausse de 2,6% au troisième trimestre 2025, après un recul de 4,2% un an auparavant. Cette évolution est attribuable à la reprise de l’activité agricole, dont la croissance a atteint 4,4%, contre une baisse de 5,1% en 2024, malgré la forte contraction de l’activité de la pêche, en recul de 24,4% après une hausse de 13,4%.
Tenant compte de l’augmentation des impôts sur les produits nets des subventions, limitée à 4,8% contre 9,9% précédemment, le PIB en volume, corrigé des variations saisonnières, a progressé de 4%, contre 5% au troisième trimestre 2024.
Inflation en net ralentissement
Aux prix courants, le PIB a enregistré une hausse de 5,7% au troisième trimestre 2025, contre 8,7% un an auparavant. Cette évolution traduit un net ralentissement du niveau général des prix, dont la progression est revenue à 1,7%, contre 3,7% à la même période de l’année précédente.
Forte dynamique de la demande intérieure
La demande intérieure a affiché une croissance soutenue de 7,6%, contre 5,9% au troisième trimestre 2024, contribuant pour 8,3 points à la croissance économique nationale, contre 6,5 points un an plus tôt.
L’investissement brut a enregistré une hausse marquée de 15%, après 11,8% l’année précédente, apportant une contribution de 4,6 points à la croissance, contre 3,5 points auparavant. Les dépenses de consommation finale des ménages ont progressé de 3,9%, contre 3%, contribuant pour 2,3 points à la croissance, tandis que la consommation finale des administrations publiques a vu son taux d’accroissement passer de 5,5% à 7,4%, avec une contribution de 1,3 point.
Contribution négative accrue des échanges extérieurs
Les échanges extérieurs ont continué de peser sur la croissance. Les importations de biens et services en volume ont augmenté de 15,3%, contre 11,1% au troisième trimestre 2024, générant une contribution négative de 7,7 points, contre –5,8 points un an auparavant. Les exportations ont, quant à elles, vu leur rythme de croissance ralentir à 8,2%, contre 10,1%, contribuant pour 3,4 points à la croissance, contre 4,3 points précédemment.
Au total, les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative de 4,3 points à la croissance au troisième trimestre 2025, contre –1,5 point un an auparavant.
Besoin de financement en hausse
Avec une progression de 5,7% du PIB aux prix courants et une hausse significative de 14,5% des revenus nets reçus du reste du monde, le revenu national brut disponible a augmenté de 6,2%, contre 8,2% au troisième trimestre 2024.
La consommation finale nationale ayant progressé de 5% en valeur, contre 6,1% l’année précédente, l’épargne nationale s’est établie à 29,7% du PIB, contre 28,7%. L’investissement brut a représenté 32,6% du PIB, contre 31% un an auparavant, faisant ressortir un besoin de financement de l’économie nationale équivalent à 2,9% du PIB, contre 2,3% au troisième trimestre 2024.
Repli du rythme de croissance sectorielle
En volume, corrigée des variations saisonnières, la valeur ajoutée du secteur secondaire a vu son rythme de croissance ralentir sensiblement, passant de 6,9% au troisième trimestre 2024 à 3,8% en 2025. Cette évolution résulte principalement de la décélération des activités du bâtiment et travaux publics, dont la croissance s’est établie à 5,6% contre 6,8%, de l’industrie d’extraction, passée de 14% à 5,2%, ainsi que des industries de transformation, dont la progression a chuté de 6,6% à 2,6%. Cette tendance a toutefois été partiellement atténuée par l’accélération des activités de l’électricité et de l’eau, dont la croissance est passée de 4,6% à 5,9%.
Le secteur tertiaire a également connu un ralentissement, avec une croissance ramenée à 4,2%, contre 5% un an auparavant. Ce repli a concerné plusieurs branches, notamment l’hébergement et la restauration (7,4% contre 12,3%), les services financiers et les assurances (6,8% contre 7,9%), l’éducation, la santé et l’action sociale (5,7% contre 6,8%), le transport et l’entreposage (3,5% contre 7,5%), le commerce et la réparation de véhicules (3,2% contre 4,7%), la recherche-développement et les services aux entreprises (2,8% contre 4,3%), ainsi que l’information et la communication (1,5% contre 2,2%).
En revanche, les services rendus par l’administration publique et la sécurité sociale ont progressé à 4,8% contre 4,3%, tandis que les services immobiliers ont affiché une croissance de 0,9%, après une baisse de 1,7% un an plus tôt.
Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur non agricole a vu sa croissance ralentir à 3,8%, contre 5,7% au troisième trimestre 2024.
Reprise de l’activité primaire
La valeur ajoutée du secteur primaire a enregistré une hausse de 2,6% au troisième trimestre 2025, après un recul de 4,2% un an auparavant. Cette évolution est attribuable à la reprise de l’activité agricole, dont la croissance a atteint 4,4%, contre une baisse de 5,1% en 2024, malgré la forte contraction de l’activité de la pêche, en recul de 24,4% après une hausse de 13,4%.
Tenant compte de l’augmentation des impôts sur les produits nets des subventions, limitée à 4,8% contre 9,9% précédemment, le PIB en volume, corrigé des variations saisonnières, a progressé de 4%, contre 5% au troisième trimestre 2024.
Inflation en net ralentissement
Aux prix courants, le PIB a enregistré une hausse de 5,7% au troisième trimestre 2025, contre 8,7% un an auparavant. Cette évolution traduit un net ralentissement du niveau général des prix, dont la progression est revenue à 1,7%, contre 3,7% à la même période de l’année précédente.
Forte dynamique de la demande intérieure
La demande intérieure a affiché une croissance soutenue de 7,6%, contre 5,9% au troisième trimestre 2024, contribuant pour 8,3 points à la croissance économique nationale, contre 6,5 points un an plus tôt.
L’investissement brut a enregistré une hausse marquée de 15%, après 11,8% l’année précédente, apportant une contribution de 4,6 points à la croissance, contre 3,5 points auparavant. Les dépenses de consommation finale des ménages ont progressé de 3,9%, contre 3%, contribuant pour 2,3 points à la croissance, tandis que la consommation finale des administrations publiques a vu son taux d’accroissement passer de 5,5% à 7,4%, avec une contribution de 1,3 point.
Contribution négative accrue des échanges extérieurs
Les échanges extérieurs ont continué de peser sur la croissance. Les importations de biens et services en volume ont augmenté de 15,3%, contre 11,1% au troisième trimestre 2024, générant une contribution négative de 7,7 points, contre –5,8 points un an auparavant. Les exportations ont, quant à elles, vu leur rythme de croissance ralentir à 8,2%, contre 10,1%, contribuant pour 3,4 points à la croissance, contre 4,3 points précédemment.
Au total, les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative de 4,3 points à la croissance au troisième trimestre 2025, contre –1,5 point un an auparavant.
Besoin de financement en hausse
Avec une progression de 5,7% du PIB aux prix courants et une hausse significative de 14,5% des revenus nets reçus du reste du monde, le revenu national brut disponible a augmenté de 6,2%, contre 8,2% au troisième trimestre 2024.
La consommation finale nationale ayant progressé de 5% en valeur, contre 6,1% l’année précédente, l’épargne nationale s’est établie à 29,7% du PIB, contre 28,7%. L’investissement brut a représenté 32,6% du PIB, contre 31% un an auparavant, faisant ressortir un besoin de financement de l’économie nationale équivalent à 2,9% du PIB, contre 2,3% au troisième trimestre 2024.























