Une fois de plus, les syndicats les plus représentatifs du secteur de la Santé annoncent une nouvelle série de grèves, protestant contre leurs conditions de travail. Cette fois-ci, les blouses blanches montent d’un cran et menacent de suspendre leurs activités trois jours chaque semaine, jusqu’à ce que le ministère de tutelle réagisse favorablement à leurs revendications. Manque d’infrastructures, masse de travail exorbitante, rémunération en deçà des attentes, manque de sécurité alarmant au sein des structures hospitalières publiques… autant de lacunes qui poussent les professionnels à hausser le ton, au moment où l’activation des dispositions du dialogue social est encore en suspens, le temps que le Chef de l’Exécutif fasse bien ses calculs, étant donné les grosses pressions que subissent les caisses de l’Etat en ce moment.
Et si le ministre Khalid Ait Taleb se dit ouvert au dialogue, les syndicats du secteur sont intransigeants sur le respect de leur cahier revendicatif et insistent sur la préservation de tous les droits et acquis des professionnels de la Santé. En tête de liste figurent la préservation du statut de fonctionnaire public, la gestion des postes budgétaires et des salaires à partir du budget de l’État, sans oublier le maintien des dispositions administratives actuelles prévues dans le régime général de la Fonction publique et toutes les garanties qui en découlent. Le bout du tunnel semble donc bien loin, et si les parties concernées ne trouvent pas un terrain d’entente dans les jours à venir, nous risquons de revivre un scénario semblable à celui des enseignants-cadres des AREF (excontractuels), lequel a coûté cher à l’Etat, aux grévistes et aux élèves, sans oublier leurs parents.
La célérité s’impose car cette montée au créneau des blouses blanches survient au moment où plusieurs filières du secteur de la Santé s’agitent, notamment avec des pharmaciens qui prônent une révision des impôts et des étudiants en médecine qui appellent à maintenir leur parcours universitaire tel quel. C’est donc tout le secteur qui est au bord de l’éruption !
Et si le ministre Khalid Ait Taleb se dit ouvert au dialogue, les syndicats du secteur sont intransigeants sur le respect de leur cahier revendicatif et insistent sur la préservation de tous les droits et acquis des professionnels de la Santé. En tête de liste figurent la préservation du statut de fonctionnaire public, la gestion des postes budgétaires et des salaires à partir du budget de l’État, sans oublier le maintien des dispositions administratives actuelles prévues dans le régime général de la Fonction publique et toutes les garanties qui en découlent. Le bout du tunnel semble donc bien loin, et si les parties concernées ne trouvent pas un terrain d’entente dans les jours à venir, nous risquons de revivre un scénario semblable à celui des enseignants-cadres des AREF (excontractuels), lequel a coûté cher à l’Etat, aux grévistes et aux élèves, sans oublier leurs parents.
La célérité s’impose car cette montée au créneau des blouses blanches survient au moment où plusieurs filières du secteur de la Santé s’agitent, notamment avec des pharmaciens qui prônent une révision des impôts et des étudiants en médecine qui appellent à maintenir leur parcours universitaire tel quel. C’est donc tout le secteur qui est au bord de l’éruption !
