Voué à un destin maritime, le Maroc se voit dans les années à venir comme un carrefour naval. Sa façade atlantique, notamment au Sud, est destinée à servir l’intégration de l’Afrique et donner un débouché maritime aux pays du Sahel. L’enjeu est de taille d’autant que le Royaume y voit la base d’une future économie de la mer aux ramifications régionales dont le port de Dakhla Atlantique sera le pivot. Une telle ambition dépend d’un voisinage clair et sain. D’où l’importance de trancher le vieux marronnier des frontières maritimes du Sahara. Après avoir parachevé le cadre juridique, le Maroc s’évertue à clore le départage des eaux avec les Îles Canaries. Les négociations durent depuis des années sans progrès notables, donnant libre cours à des spéculations souvent infondées dans la presse ibérique.
Dans les coulisses, la commission mixte mise en place à cet effet avance à pas feutrés. Pour préserver un climat de confiance, les responsables des deux côtés rassurent de temps à autre sur les progrès réalisés. Que la discussion avance si peu n’est pas étonnant, le démarquage d’une frontière maritime si ténue est si compliqué. Il est question de départager des eaux où s’enchevêtrent les limites fixées par le droit international et qui, ne nous l’oublions pas, recèlent le fameux Mont Tropic qui alimente les passions avec ses supposées richesses minières incommensurables.
Le défi est technique d’abord. Les discussions butent sur les revendications de chacune des deux parties, surtout au niveau du plateau continental où se concentrent les appétits espagnols. Au milieu de cette mêlée, le Maroc garde la boussole en restant attaché au dialogue loin du fait accompli avec la Convention de Montego Bay de 1982 comme arbitre, comme l’a réitéré Le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, lors d’un séminaire de l’Institut de droit international, consacré à ce sujet. Côté politique, les négociations sont plus complexes à mener, surtout du côté espagnol. Le gouvernement de Madrid doit composer avec l’Exécutif régional des Îles Canaries. D’où la prudence avec laquelle on avance. Chaque pas est calculé avant de passer à l’étape suivante. Maintenant, on peut espérer que le climat politique exemplaire soit un facteur de compréhension et de bonne foi. La confiance mutuelle qui règne entre Rabat et Madrid facilite le dialogue, quels que soient les écueils techniques. Les deux pays savent qu’ils ont intérêt à trouver un accord mutuellement bénéfique. Personne n’est prêt à perturber une idylle que l’on a mis longtemps à construire.
Dans les coulisses, la commission mixte mise en place à cet effet avance à pas feutrés. Pour préserver un climat de confiance, les responsables des deux côtés rassurent de temps à autre sur les progrès réalisés. Que la discussion avance si peu n’est pas étonnant, le démarquage d’une frontière maritime si ténue est si compliqué. Il est question de départager des eaux où s’enchevêtrent les limites fixées par le droit international et qui, ne nous l’oublions pas, recèlent le fameux Mont Tropic qui alimente les passions avec ses supposées richesses minières incommensurables.
Le défi est technique d’abord. Les discussions butent sur les revendications de chacune des deux parties, surtout au niveau du plateau continental où se concentrent les appétits espagnols. Au milieu de cette mêlée, le Maroc garde la boussole en restant attaché au dialogue loin du fait accompli avec la Convention de Montego Bay de 1982 comme arbitre, comme l’a réitéré Le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, lors d’un séminaire de l’Institut de droit international, consacré à ce sujet. Côté politique, les négociations sont plus complexes à mener, surtout du côté espagnol. Le gouvernement de Madrid doit composer avec l’Exécutif régional des Îles Canaries. D’où la prudence avec laquelle on avance. Chaque pas est calculé avant de passer à l’étape suivante. Maintenant, on peut espérer que le climat politique exemplaire soit un facteur de compréhension et de bonne foi. La confiance mutuelle qui règne entre Rabat et Madrid facilite le dialogue, quels que soient les écueils techniques. Les deux pays savent qu’ils ont intérêt à trouver un accord mutuellement bénéfique. Personne n’est prêt à perturber une idylle que l’on a mis longtemps à construire.
