Grand vainqueur de cette édition, La Mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi s’est imposé comme le film le plus abouti de la compétition. Ce long-métrage de 116 minutes, à la fois intime et social, dresse le portrait de Nour, jeune Marocain en situation irrégulière à Marseille, dont l’existence marginale bascule après une rencontre inattendue. À travers ce récit, Hamich Benlarbi aborde avec subtilité la question de l’exil, des frontières et des zones grises de l’appartenance.
Le film, salué pour sa mise en scène épurée et la justesse de son interprétation, remporte le Grand Prix du FNF ainsi que le Prix de la réalisation. Les acteurs Rym Foglia et Omar Boularkirba ont également été récompensés pour leurs seconds rôles dans La Mer au loin.
Le jury du long-métrage, présidé par des figures du cinéma marocain et maghrébin, a aussi distingué deux autres œuvres fortes : Mauvais temps d’El Ghazouani Madane et Everybody Loves Touda de Nabil Ayouch, qui se partagent le Prix spécial du jury.
Mauvais temps s’est particulièrement illustré, décrochant également le Prix de la première œuvre et celui du premier rôle masculin pour Abdenbi Beniwi. De son côté, Everybody Loves Touda s’est distingué par la performance de Nisrine Erradi, couronnée meilleur premier rôle féminin, ainsi que par la qualité de son travail technique. Le film a en effet remporté les Prix de l’image et du son, attribués à Virginie Surdej, Nassim El Mounabbih et Saïd Radi.
Le Prix du scénario est revenu à Le Lac bleu de Daoud Aoulad Syad, coécrit avec Abdelmjid Seddati et El Houcine Chani, tandis que le film a aussi été salué pour sa production et sa musique originale signée Mourad Zdaidat. Le montage de Les Commandements de Sana Akroud a, quant à lui, valu à Ilyas Lakhmas une distinction spécifique, le film recevant aussi une mention spéciale.
Le film, salué pour sa mise en scène épurée et la justesse de son interprétation, remporte le Grand Prix du FNF ainsi que le Prix de la réalisation. Les acteurs Rym Foglia et Omar Boularkirba ont également été récompensés pour leurs seconds rôles dans La Mer au loin.
Le jury du long-métrage, présidé par des figures du cinéma marocain et maghrébin, a aussi distingué deux autres œuvres fortes : Mauvais temps d’El Ghazouani Madane et Everybody Loves Touda de Nabil Ayouch, qui se partagent le Prix spécial du jury.
Mauvais temps s’est particulièrement illustré, décrochant également le Prix de la première œuvre et celui du premier rôle masculin pour Abdenbi Beniwi. De son côté, Everybody Loves Touda s’est distingué par la performance de Nisrine Erradi, couronnée meilleur premier rôle féminin, ainsi que par la qualité de son travail technique. Le film a en effet remporté les Prix de l’image et du son, attribués à Virginie Surdej, Nassim El Mounabbih et Saïd Radi.
Le Prix du scénario est revenu à Le Lac bleu de Daoud Aoulad Syad, coécrit avec Abdelmjid Seddati et El Houcine Chani, tandis que le film a aussi été salué pour sa production et sa musique originale signée Mourad Zdaidat. Le montage de Les Commandements de Sana Akroud a, quant à lui, valu à Ilyas Lakhmas une distinction spécifique, le film recevant aussi une mention spéciale.
Les courts-métrages et documentaires à l’honneur
La vitalité du court-métrage marocain s’est confirmée avec le triomphe de L’MINA de Randa Maaroufi, Grand Prix de la catégorie. Miroir à vendre de Hicham Amal a obtenu le Prix spécial du jury, tandis que le scénario de Chikha-Queen, signé Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji, a été distingué. La mention spéciale attribuée à Aicha de Sanaa El Alaoui vient compléter une sélection marquée par la diversité des écritures et la présence affirmée de réalisatrices.
Côté documentaire, le Grand Prix est revenu à Fiers, Suspendus et Obstinés de Mohamed Akram Nemmassi. Deux Prix spéciaux du jury ont été attribués ex aequo à I Will Remember You de Mohamed Rida Gueznai et Les mille et un jours du Hajj Edmond de Simon Bitton. The Departure de Sidi Mohamed Fadel El Joummani s’est distingué par le Prix de la création, tandis que Prisonniers de l’attente de Loubna El Younssi a reçu une mention spéciale.
L’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes
La compétition dédiée aux écoles et instituts de cinéma a confirmé la vitalité des jeunes talents. Les Tangérois d’Achraf El Afia a remporté le Grand Prix, suivi de Le Dernier silence de Mahmoud El Asri (Prix spécial du jury) et Au gré du vent d’Ines Lehaire (mention spéciale).
Les Prix de la Critique, décernés par l’Association marocaine des critiques de cinéma, ont distingué La Mer au loin, The Departure et Miroir à vendre, tandis qu’une mention spéciale a salué L’MINA. De leur côté, les Prix des Ciné-Clubs ont récompensé Mauvais temps, Brides et Fausse note, avec une mention spéciale pour Aicha.




















