Cette œuvre immersive suit le parcours de trois femmes — Salma, Hanane et Laïla — dont les trajectoires illustrent les obstacles quotidiens imposés par les lacunes de la Moudawana. Mère célibataire, Salma lutte pour la reconnaissance de la filiation de son enfant ; Hanane se heurte aux règles inégalitaires de l’héritage ; et Laïla affronte les conséquences d’un mariage précoce et d’une procédure de divorce éprouvante. Le film montre comment ces failles juridiques, loin d’être théoriques, génèrent précarité, violences psychologiques et difficultés socio-économiques durables.
Le documentaire intervient dans un contexte marqué par les discussions nationales autour d’une réforme attendue du Code de la famille, plus de vingt ans après celle de 2004. L’ADFM souligne, dans son communiqué, que plusieurs dispositions continuent d’entretenir des discriminations structurelles, notamment en matière de filiation, de protection contre les violences, de sanctions des agressions sexuelles, d’accès aux recours juridiques, de mariage des mineures ou encore de règles successorales.
Pour l’association, Les Invisibles a pour vocation d’humaniser un débat souvent technocratique. « Ces témoignages serviront à interpeller directement les décideurs politiques », affirme Bahija Lyoubi, porte-parole de l’ADFM, citée dans le communiqué. Le film alterne entre récits intimes et analyses d’experts — juristes, chercheurs et voix du mouvement féministe — afin de montrer l’écart entre la loi et la réalité vécue par de nombreuses femmes.
La coréalisatrice Rita El Quessar décrit cette œuvre comme « née d’une urgence personnelle et collective ». Elle explique vouloir « raconter ce que signifie être confrontée à ces murs invisibles », mais aussi rendre hommage à la résilience des femmes qui naviguent au quotidien dans un système juridique perçu comme hostile.
Toujours selon le communiqué, une avant-première nationale s’est tenue le 11 décembre 2025 à la Cinémathèque Nationale de Rabat, en présence d’acteurs institutionnels, de juristes et de représentants de la société civile. Elle marque le lancement d’une tournée de projections-débats à travers le pays. Des séances sont prévues dans les universités, centres culturels, maisons de jeunes et facultés de droit, en partenariat avec des ONG locales et des associations étudiantes.
L’ADFM ambitionne de faire de Les Invisibles un levier de mobilisation collective, en utilisant le documentaire comme support de sensibilisation et d’action auprès des médias, des institutions politiques et des communautés locales. L’objectif : créer des espaces de dialogue autour des enjeux du Code de la famille et promouvoir une réforme en profondeur répondant aux exigences d’égalité et de justice.
Le documentaire intervient dans un contexte marqué par les discussions nationales autour d’une réforme attendue du Code de la famille, plus de vingt ans après celle de 2004. L’ADFM souligne, dans son communiqué, que plusieurs dispositions continuent d’entretenir des discriminations structurelles, notamment en matière de filiation, de protection contre les violences, de sanctions des agressions sexuelles, d’accès aux recours juridiques, de mariage des mineures ou encore de règles successorales.
Pour l’association, Les Invisibles a pour vocation d’humaniser un débat souvent technocratique. « Ces témoignages serviront à interpeller directement les décideurs politiques », affirme Bahija Lyoubi, porte-parole de l’ADFM, citée dans le communiqué. Le film alterne entre récits intimes et analyses d’experts — juristes, chercheurs et voix du mouvement féministe — afin de montrer l’écart entre la loi et la réalité vécue par de nombreuses femmes.
La coréalisatrice Rita El Quessar décrit cette œuvre comme « née d’une urgence personnelle et collective ». Elle explique vouloir « raconter ce que signifie être confrontée à ces murs invisibles », mais aussi rendre hommage à la résilience des femmes qui naviguent au quotidien dans un système juridique perçu comme hostile.
Toujours selon le communiqué, une avant-première nationale s’est tenue le 11 décembre 2025 à la Cinémathèque Nationale de Rabat, en présence d’acteurs institutionnels, de juristes et de représentants de la société civile. Elle marque le lancement d’une tournée de projections-débats à travers le pays. Des séances sont prévues dans les universités, centres culturels, maisons de jeunes et facultés de droit, en partenariat avec des ONG locales et des associations étudiantes.
L’ADFM ambitionne de faire de Les Invisibles un levier de mobilisation collective, en utilisant le documentaire comme support de sensibilisation et d’action auprès des médias, des institutions politiques et des communautés locales. L’objectif : créer des espaces de dialogue autour des enjeux du Code de la famille et promouvoir une réforme en profondeur répondant aux exigences d’égalité et de justice.
