Une 15e édition et un nouvel écrin. Le festival, réduit à trois jours à la place des cinq habituels, se paye un Parc, celui d’Anfa.
Du 1er au 3 juillet, le public aura à déambuler sur une superficie de 18 hectares, incluant deux scènes et des espaces de détente : « Toujours aussi attaché à son ADN, le concept et l’esprit de Jazzablanca évoluent pour offrir une expérience authentique. Anfa Park sera en partie privatisé autour d’une atmosphère particulière : ce bel espace verdoyant s’harmonise avec l’ambiance estivale et chaleureuse à laquelle Jazzablanca est profondément attaché. L’idéal pour profiter des belles soirées d’été, tout en musique », dit Moulay Ahmed Alami, promoteur du festival, lors d’un point de presse tenu mardi dernier. Douze concerts y sont programmés, avec équilibre et sensibilité.
Oum, Maalouf, Harper, Gil, El Kasri…
Sur la scène principale -Casa Anfa-, le festival s’ouvrira le vendredi 1er juillet sur une résidence mettant à l’oeuvre le trompettiste nu-jazz français Erik Truffaz et le maâlem gnaoui Hamid El Kasri. Ils seront relayés par un autre trompettiste, le Franco-libanais Ibrahim Maalouf, muni de son prochain album « Capacity to Love » prévu pour septembre 2022 et dont il offre de larges plages en avant-première. Il fera assurément oublier le très approximatif et relativement lointain « Kalthoum » (2015), un hommage à la diva arabe.
Le lendemain, c’est le légendaire guitariste brésilien -musique du terroir, jazz, rock…- et ancien ministre de la Culture Gilberto Gil qui prendra en possession la scène accompagné d’une formation familiale. Un des agitateurs avec Jorge Ben, Caetano Veloso ou encore Milton Nascimento, du mouvement tropicaliste des années 1960, il est musicien depuis soixante ans et actif en production depuis 1967. Chez lui, les enregistrements pleuvent.
Cette soirée du samedi accueillera pour la première fois au Maroc le guitariste et pianiste israélien Asaf Avidan dont la voix n’est pas sans rappeler celle de Jeff Buckley. Le 3 juillet, Oum déversera douceur, spiritualité et sons enfouis en faisant revivre l’album « Daba » paru en 2019 et étouffé par la pandémie. La clôture enfin est confiée au guitariste américain Ben Harper.
Entre acoustique et slide, il retrouve le groupe The Innocent Criminals après des collaborations avec la formation gospel The Blind Boys of Alabama et Relentless Seven. Sur la scène du village, dite Scène 21 en référence à la piste du défunt aéroport d’Anfa autrefois marquée de ce chiffre, des concerts de débuts de soirées feront voyager entre pop, jazz, blues, électro et musique gnaoua. Ainsi défileront les Marocains Bab L’Bluz, la légende éthiopienne Mulatu Astatke, l’Egypto-anglaise Natacha Atlas, l’héritage afrobeat de Seun Kuti fils de l’énorme Fela, le trio français de fusion EYM et le gnawa blues de Majid Bekkas qui sortira bientôt l’album « Joudour », un projet enfanté pendant le confinement. Trois jours de fête, trois soirées pleines.
Du 1er au 3 juillet, le public aura à déambuler sur une superficie de 18 hectares, incluant deux scènes et des espaces de détente : « Toujours aussi attaché à son ADN, le concept et l’esprit de Jazzablanca évoluent pour offrir une expérience authentique. Anfa Park sera en partie privatisé autour d’une atmosphère particulière : ce bel espace verdoyant s’harmonise avec l’ambiance estivale et chaleureuse à laquelle Jazzablanca est profondément attaché. L’idéal pour profiter des belles soirées d’été, tout en musique », dit Moulay Ahmed Alami, promoteur du festival, lors d’un point de presse tenu mardi dernier. Douze concerts y sont programmés, avec équilibre et sensibilité.
Oum, Maalouf, Harper, Gil, El Kasri…
Sur la scène principale -Casa Anfa-, le festival s’ouvrira le vendredi 1er juillet sur une résidence mettant à l’oeuvre le trompettiste nu-jazz français Erik Truffaz et le maâlem gnaoui Hamid El Kasri. Ils seront relayés par un autre trompettiste, le Franco-libanais Ibrahim Maalouf, muni de son prochain album « Capacity to Love » prévu pour septembre 2022 et dont il offre de larges plages en avant-première. Il fera assurément oublier le très approximatif et relativement lointain « Kalthoum » (2015), un hommage à la diva arabe.
Le lendemain, c’est le légendaire guitariste brésilien -musique du terroir, jazz, rock…- et ancien ministre de la Culture Gilberto Gil qui prendra en possession la scène accompagné d’une formation familiale. Un des agitateurs avec Jorge Ben, Caetano Veloso ou encore Milton Nascimento, du mouvement tropicaliste des années 1960, il est musicien depuis soixante ans et actif en production depuis 1967. Chez lui, les enregistrements pleuvent.
Cette soirée du samedi accueillera pour la première fois au Maroc le guitariste et pianiste israélien Asaf Avidan dont la voix n’est pas sans rappeler celle de Jeff Buckley. Le 3 juillet, Oum déversera douceur, spiritualité et sons enfouis en faisant revivre l’album « Daba » paru en 2019 et étouffé par la pandémie. La clôture enfin est confiée au guitariste américain Ben Harper.
Entre acoustique et slide, il retrouve le groupe The Innocent Criminals après des collaborations avec la formation gospel The Blind Boys of Alabama et Relentless Seven. Sur la scène du village, dite Scène 21 en référence à la piste du défunt aéroport d’Anfa autrefois marquée de ce chiffre, des concerts de débuts de soirées feront voyager entre pop, jazz, blues, électro et musique gnaoua. Ainsi défileront les Marocains Bab L’Bluz, la légende éthiopienne Mulatu Astatke, l’Egypto-anglaise Natacha Atlas, l’héritage afrobeat de Seun Kuti fils de l’énorme Fela, le trio français de fusion EYM et le gnawa blues de Majid Bekkas qui sortira bientôt l’album « Joudour », un projet enfanté pendant le confinement. Trois jours de fête, trois soirées pleines.
A.H.