Souvent désignée comme peintre du temps, elle partage une recherche plastique regroupant des peintures sur toiles et autres supports, des sculptures, des installations et des œuvres interactives qui donnent la liberté aux visiteurs d’interagir en activant des mécanismes et en soulevant une interprétation propre à chacun. Certaines de ses réalisations font également appel au sens de l’ouïe. Cette thématique du temps interpelle l’artiste depuis plus de 9 ans, d’abord discrètement avec des peintures qui suggèrent le mouvement et les mystères dudit temps, puis cette inspiration a pris de l’ampleur avec les années pour assister aujourd’hui à une étonnante série de bas-relief, de sculptures, d’installation, et encore plus pertinent des œuvres qu’on pouvait toucher lors d’un précédent solo show à Bab el kebir à Rabat.
Nombreux étaient les curieux qui sont revenus avec leurs familles ou amis pour partager avec eux cette expérience d’interaction et de découverte de l’univers de l’artiste. On remarque lors de « What time is it ? What is time ? » des horloges qui tournent dans le sens inverse, des peintures à l’huile et d’autres techniques mixtes, des tissages cinétiques qui suggèrent le mouvement, des écrits et termes employés pour la première fois, le son de l’ouïe qui rejoint les autres sens pour un réel voyage dans le temps ou les temps comme le désigne l’artiste.
Nombreux étaient les curieux qui sont revenus avec leurs familles ou amis pour partager avec eux cette expérience d’interaction et de découverte de l’univers de l’artiste. On remarque lors de « What time is it ? What is time ? » des horloges qui tournent dans le sens inverse, des peintures à l’huile et d’autres techniques mixtes, des tissages cinétiques qui suggèrent le mouvement, des écrits et termes employés pour la première fois, le son de l’ouïe qui rejoint les autres sens pour un réel voyage dans le temps ou les temps comme le désigne l’artiste.
Fragments d’atomes
Plusieurs œuvres sont inscrites dans ce langage. Ilham Laraki Omari explique que ce sont des textes sur la réflexion du temps qu’elle écrit puis qu’elle traduit en langage binaire. Tout se travaille en peinture et non sur un ordinateur avec le numérique. Elle garde un lien intime avec le medium de la peinture dans ses réalisations, même pour l’introduction de chiffres qui ont tous un sens bien défini dans ses œuvres. Des œuvres intrigantes qui soulèvent une réflexion à propos du « Temps » justement. Ilham combine particules et bribes, tels des fragments d’atomes qu’elle mêle et démêle avec une empreinte qui lui demeure unique, le tout dominé par une lumière caractérisant la touche de l’artiste depuis ses débuts il y a plus de 20 ans. Ilham Laraki Omari confie que « le créateur unique est Dieu. Nous ne faisons que nous inspirer de l’infini de sa création. Tout existe déjà. On s’inspire de ce qui est déjà là. »