L’artiste camerounais Hako Hankson montre ses nouvelles toiles du 3 octobre au 4 novembre à la galerie casablancaise L’Atelier 21. Le travail proposé, « Les vies silencieuses », émane d’une résidence de trois mois effectués à Casablanca. Ce qui en ressort est un mélange de la culture du peintre et de ce qui l’a interpellé en déambulant dans différents lieux de la métropole. Le tout s’inspirant avec gourmandise de l’empreinte de Basquiat. « Titulaire d'un Brevet de technicien en mécanique automobile, Hako Hankson a grandi dans un environnement familial où il était entouré de masques, statuettes, totems et autres signes et symboles. Ces différents éléments sont la source de son inspiration aujourd'hui.
Déjà à ses années de primaire, il ne s'empêchait de décorer ses salles de classe. On peut donc comprendre pourquoi il n'a pas continué dans ses études dont ses parents y voyaient un avenir promoteur ; il choisit de revenir à tous ces éléments qui ont forgé sa jeunesse, et sa personne aujourd'hui. Véritable autodidacte, c'est dans les années 1992 que son côté contemporain fut révélé alors qu'il côtoie la galerie Doual'art où il aura bâti l'artiste qu'il est aujourd'hui. Il convient aussi de noter qu'il a longuement été influencé par la littérature et la philosophie ».
Déjà à ses années de primaire, il ne s'empêchait de décorer ses salles de classe. On peut donc comprendre pourquoi il n'a pas continué dans ses études dont ses parents y voyaient un avenir promoteur ; il choisit de revenir à tous ces éléments qui ont forgé sa jeunesse, et sa personne aujourd'hui. Véritable autodidacte, c'est dans les années 1992 que son côté contemporain fut révélé alors qu'il côtoie la galerie Doual'art où il aura bâti l'artiste qu'il est aujourd'hui. Il convient aussi de noter qu'il a longuement été influencé par la littérature et la philosophie ».
Profusion de détails
Dans le texte du catalogue d’exposition, l’écrivain Olivier Rachet fait la lumière sur le travail de l’artiste en ces termes : « Nul souci ici de faire beau ou de répondre aux injonctions d’un art contemporain esthétisant à outrance le corps noir ou idéalisant des objets sacrés déconnectés de leur fonction rituelle. Au contraire, des influences antagonistes coexistent.
L’art du portrait côtoie un graphisme proche de la figuration libre voire de la bande dessinée. La toile convoque une profusion de détails dans une liberté totale de composition : des personnages dessinés au feutre évoquent tout autant des soldats que des musiciens de rue ou des marchands ambulants croisés par l’artiste lors de sa résidence à Casablanca. » Hako Hankson vit et travaille à Douala au Cameroun.
L’art du portrait côtoie un graphisme proche de la figuration libre voire de la bande dessinée. La toile convoque une profusion de détails dans une liberté totale de composition : des personnages dessinés au feutre évoquent tout autant des soldats que des musiciens de rue ou des marchands ambulants croisés par l’artiste lors de sa résidence à Casablanca. » Hako Hankson vit et travaille à Douala au Cameroun.