Ce 28 mai, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a présidé la cérémonie de lancement officiel de la feuille de route du commerce extérieur 2025–2027, visant à générer 80 milliards de dirhams d’exportations supplémentaires chaque année, de créer 76.000 emplois directs sur trois ans, et d’élargir la base exportatrice marocaine grâce à l’émergence annuelle de 400 nouvelles sociétés exportatrices.
Cette nouvelle orientation, pilotée par le Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, et par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a été élaborée à l’issue d’une large concertation, suite à des rencontres avec des milliers d’acteurs dans les 12 régions du Royaume.
Une approche collaborative qui a permis de mieux cerner les besoins et les attentes des entreprises qui souhaitent conquérir de nouveaux marchés, tout en identifiant les freins fiscaux et juridiques persistants. Ces obstacles continuent de peser lourdement, malgré l’ouverture du pays sur le commerce international et la signature de plus de 12 accords de libreéchange, dont la majorité se traduisent par des déficits commerciaux pour le Maroc. En effet, le manque à gagner pour notre économie est énorme : quelque 120 milliards de dirhams d’exportations non exploitées, dont 12 milliards identifiés comme potentiellement activables sur le marché africain. Encore faut-il disposer des incitations nécessaires pour aller les chercher, qu’il s’agisse de financements, d’avantages fiscaux ou d’un accompagnement ciblé. C’est pour répondre à ces attentes pressantes que le gouvernement va lancer six chantiers structurants, incluant la création d’un guichet unique et la mise en place d’une couverture d’assurance complémentaire pour les entreprises exportatrices. Mais si ces mesures peuvent être salutaires, faire du Maroc une véritable force exportatrice ne pourra se faire sans un changement culturel profond chez les entrepreneurs marocains. Dans ce domaine, la culture commerciale turque est un modèle à suivre. Les spécialistes aiment rappeler que pour conquérir un nouveau marché, les entreprises turques «chassent en meute». Autrement dit, lorsqu’une entreprise turque s’implante dans un pays, elle ouvre le passage à une dizaine d’autres qui viennent s’installer dans son sillage, jusqu’à dominer ce marché.
Certaines entreprises marocaines, déjà bien implantées sur le marché africain, devraient, dans une approche collaborative et patriote, faire
Cette nouvelle orientation, pilotée par le Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, et par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a été élaborée à l’issue d’une large concertation, suite à des rencontres avec des milliers d’acteurs dans les 12 régions du Royaume.
Une approche collaborative qui a permis de mieux cerner les besoins et les attentes des entreprises qui souhaitent conquérir de nouveaux marchés, tout en identifiant les freins fiscaux et juridiques persistants. Ces obstacles continuent de peser lourdement, malgré l’ouverture du pays sur le commerce international et la signature de plus de 12 accords de libreéchange, dont la majorité se traduisent par des déficits commerciaux pour le Maroc. En effet, le manque à gagner pour notre économie est énorme : quelque 120 milliards de dirhams d’exportations non exploitées, dont 12 milliards identifiés comme potentiellement activables sur le marché africain. Encore faut-il disposer des incitations nécessaires pour aller les chercher, qu’il s’agisse de financements, d’avantages fiscaux ou d’un accompagnement ciblé. C’est pour répondre à ces attentes pressantes que le gouvernement va lancer six chantiers structurants, incluant la création d’un guichet unique et la mise en place d’une couverture d’assurance complémentaire pour les entreprises exportatrices. Mais si ces mesures peuvent être salutaires, faire du Maroc une véritable force exportatrice ne pourra se faire sans un changement culturel profond chez les entrepreneurs marocains. Dans ce domaine, la culture commerciale turque est un modèle à suivre. Les spécialistes aiment rappeler que pour conquérir un nouveau marché, les entreprises turques «chassent en meute». Autrement dit, lorsqu’une entreprise turque s’implante dans un pays, elle ouvre le passage à une dizaine d’autres qui viennent s’installer dans son sillage, jusqu’à dominer ce marché.
Certaines entreprises marocaines, déjà bien implantées sur le marché africain, devraient, dans une approche collaborative et patriote, faire
