Après plusieurs jours d'affrontement entre les forces de l'ordre et des manifestants opposés aux expulsions massives d'immigrés clandestins, le républicain de 78 ans a pris lundi la décision exceptionnelle de déployer sur le territoire américain 700 militaires d'active de ce corps d'élite.
Il a également ordonné l'envoi de 2.000 membres supplémentaires de la Garde nationale, un corps de réserve, qui viennent s'ajouter aux quelque 2.100 déjà annoncés dans la deuxième plus grande ville américaine.
En pratique, 1.700 gardes en total avaient été effectivement déployés lundi soir, selon le Commandement Nord de l'armée américaine.
Sur le terrain en Californie, la tension a toutefois paru retomber quelque peu lundi soir, avec des incidents plus localisés.
A Santa Ana, à 50 km au sud-ouest de Los Angeles, les forces de l'ordre ont tiré dans la soirée des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes en direction de manifestants criant des slogans contre la police fédérale de l'immigration (ICE), ont constaté des journalistes de l'AFP.
Il a également ordonné l'envoi de 2.000 membres supplémentaires de la Garde nationale, un corps de réserve, qui viennent s'ajouter aux quelque 2.100 déjà annoncés dans la deuxième plus grande ville américaine.
En pratique, 1.700 gardes en total avaient été effectivement déployés lundi soir, selon le Commandement Nord de l'armée américaine.
Sur le terrain en Californie, la tension a toutefois paru retomber quelque peu lundi soir, avec des incidents plus localisés.
A Santa Ana, à 50 km au sud-ouest de Los Angeles, les forces de l'ordre ont tiré dans la soirée des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes en direction de manifestants criant des slogans contre la police fédérale de l'immigration (ICE), ont constaté des journalistes de l'AFP.
« Une violation de la constitution »
Le recours aux forces militaires fédérales en Californie a provoqué la colère et l'incompréhension de manifestants mais aussi de nombreux responsables démocrates qui accusent le président d'attiser les tensions.
"Ils sont censés nous protéger, mais à la place, ils sont envoyés pour nous attaquer", a déclaré à l'AFP, Kelly Diemer, une manifestante de 47 ans, jugeant que les Etats-Unis n'étaient "plus une démocratie".
Déjà opposé à l'envoi de la Garde nationale, le gouverneur démocrate de l'Etat, Gavin Newsom, a estimé que le déploiement de militaires d'active assouvissait "le fantasme fou d'un président dictatorial".
Le gouverneur a aussi critiqué la mobilisation annoncée de 2.000 réservistes supplémentaires, alors que les premiers envoyés n'auraient reçu ni eau ni nourriture selon lui.
"Ça n'a rien à voir avec la sécurité publique, cela vise juste à caresser dans le sens du poil l'ego d'un président dangereux", a-t-il asséné.
Considéré comme un potentiel candidat à la Maison Blanche pour 2028, Gavin Newsom fait partie des cibles favorites du républicain, qui a lancé lundi qu'il serait "super" de l'arrêter.
Le procureur général de Californie Rob Bonta a annoncé lundi poursuivre Donald Trump en justice, estimant que son choix de mobiliser la Garde nationale sans l'aval du gouverneur "violait" la Constitution.