
Lors de son passage à la Commission de l'Éducation, de la Culture et de la Communication de la Chambre des représentants, le ministre de l'Enseignement supérieur, Azzedine El Midaoui, a présenté les grandes lignes de la rentrée universitaire 2025-2026, tout en revenant sur la réorganisation du cycle du master après les affaires de corruption qui ont souillé l'image de l'université.
Le ministre a reconnu l'impact de l' affaire de vente de diplômes de Master, impliquant notamment Ahmed Kailech, l'ancien coordinateur du Master Système pénal et gouvernance sécuritaire à l'Université Ibn Zohr d'Agadir. Ce dossier, selon lui, a été le « facteur déterminant » ayant conduit le ministère à revoir les conditions d'accès au cycle du Master cette année.
Le ministère de tutelle, a-t-il poursuivi, a immédiatement pris des mesures pour remettre de l'ordre dans la gestion des filières. Le ministère a limité les prérogatives du coordinateur de Master n'a plus les mains libres en renforçant celles du président de la filière.
Malgré le durcissement des conditions d'accès à titre provisoire, le ministère s'est dit favorable à la généralisation de l'accès aux masters au moment où le nombre d'inscrits reste faible. Le Maroc n'en comte que 45 000 contre 520 000 en France. Le ministre a fait part de son ambition de doubler le taux d'accès dans les années à venir.
Enfin, M. El Midaoui a dit vouloir mieux encadrer le secteur privé en annonçant la création prochaine d'une direction centrale dédiée.