
“La digitalisation du ministère de la Justice a échoué à tous les niveaux”, a reconnu le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, ce mardi 17 juin, lors de son passage à la Chambre des Représentants. Cet aveu est survenu alors qu’il commentait la dernière cyberattaque ayant entraîné la fuite des données de certains responsables judiciaires, et qui, selon le ministre, n’a pas affecté la base de données de son département.
Concernant l’incident de piratage, “les hackers n’ont eu de cesse de tenter d’infiltrer notre plateforme, mais ils n’ont pas réussi grâce à la vigilance de nos ingénieurs», a-t-il ajouté. Mais si le système du ministère de la Justice s’est montré suffisamment résilient pour résister aux attaques du groupe Jabaroot, affilié au régime algérien et ayant déjà ciblé la CNSS ainsi que d’autres institutions, d’autres plateformes n’ont pas eu cette chance, à l’image de celle des notaires (Tawtik).
L’aveu d’échec du ministre Ouahbi interroge sur la manière même dont a été menée la digitalisation des administrations et des services publics. La multiplication des plateformes, des accès et des interfaces qui s’enchevêtrent crée des zones de vulnérabilité, devenant autant de points d’entrée pour les pirates. Dans le cas de la CNSS, l’une des premières institutions à s’être engagée dans le processus de digitalisation de ses services, l’absence de vision à long terme et le défaut d’accompagnement technique ont conduit à l’une des plus grandes fuites de données personnelles de l’Histoire du pays.
Il est salutaire de reconnaître ses erreurs, comme l’a fait le ministre de la Justice, et d’autres responsables publics devraient en faire autant. Cela nous permettra de progresser dans notre ambition de digitalisation, en commençant par la réalisation d’audits approfondis, avant d’engager un processus d’urbanisation des systèmes informatiques, afin de renforcer leur cohérence, leur sécurité et leur efficacité.
Concernant l’incident de piratage, “les hackers n’ont eu de cesse de tenter d’infiltrer notre plateforme, mais ils n’ont pas réussi grâce à la vigilance de nos ingénieurs», a-t-il ajouté. Mais si le système du ministère de la Justice s’est montré suffisamment résilient pour résister aux attaques du groupe Jabaroot, affilié au régime algérien et ayant déjà ciblé la CNSS ainsi que d’autres institutions, d’autres plateformes n’ont pas eu cette chance, à l’image de celle des notaires (Tawtik).
L’aveu d’échec du ministre Ouahbi interroge sur la manière même dont a été menée la digitalisation des administrations et des services publics. La multiplication des plateformes, des accès et des interfaces qui s’enchevêtrent crée des zones de vulnérabilité, devenant autant de points d’entrée pour les pirates. Dans le cas de la CNSS, l’une des premières institutions à s’être engagée dans le processus de digitalisation de ses services, l’absence de vision à long terme et le défaut d’accompagnement technique ont conduit à l’une des plus grandes fuites de données personnelles de l’Histoire du pays.
Il est salutaire de reconnaître ses erreurs, comme l’a fait le ministre de la Justice, et d’autres responsables publics devraient en faire autant. Cela nous permettra de progresser dans notre ambition de digitalisation, en commençant par la réalisation d’audits approfondis, avant d’engager un processus d’urbanisation des systèmes informatiques, afin de renforcer leur cohérence, leur sécurité et leur efficacité.