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De la problématique des marchés de gros et ouverts

El Jadida


Rédigé par Abdallah HANBALI Jeudi 26 Mars 2020

Certes, les autorités ne cessent de déployer les efforts pour cerner le Covid 19, reste qu’une solution doit être trouvée pour ces marchés.



De la problématique des marchés de gros et ouverts
Une batterie de mesures a été adoptée à dessein de contrecarrer le mal. Les autorités veillent scrupuleusement à l’application de ces mesures. Or, malgré ces mesures indispensables imposées par cet état d’urgence sanitaire, il reste encore cette énorme brèche que constituent marchés de gros et marchés ouverts.

Une épine qui risque, si aucune parade ne lui est trouvée en urgence, d’être une source d’amplification de ce mal, au vu de l’importance des rassemblements que connaissent ces espaces commerciaux.

A El-Jadida, les autorités tentent d’y trouver une solution adaptée, à même d’éviter la promiscuité et d’améliorer l’hygiène sanitaire. Des mesures qui ont pris effet à partir du 18 mars, pour durer un mois, ont déjà été prises.

Elles entrent dans le contexte sanitaire causé par la pandémie COVID-19, et projettent d’assurer l’approvisionnement continu des marchés nationaux.

Ainsi, ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur ont pris conjointement la décision de permettre l’approvisionnement direct des Grandes et Moyennes Surfaces en légumes et fruits, et ce via la vente directe Producteurs / Grandes et Moyenne Surfaces, sans passer par les marchés de gros. Mais malgré cette mesure, aucun changement notable n’a été constaté sur le terrain.

Le marché de gros d’El-Jadida qui ressemble, aujourd’hui, à un véritable dépotoir, devait être déplacé dans la commune de Moulay Abdellah, et céder la place à l’hôpital Mohamed V depuis belle lurette.

Plus de 8 ans après l’entrée en service de cet hôpital (dont beaucoup de compartiments sont toujours en stand-by), le marché de gros, ou ce qu’il en reste, est toujours là, confiné (puisque le mot est d’actualité ces jours-ci) dans un petit espace (3 ha sur les 10 auparavant).

En plus du brouhaha et des klaxons qui commencent dès 4h du matin et qui perturbent fortement la quiétude des malades, alités à quelques dizaines de mètres de là, s’ajoute cette exigüité qui n’arrange rien, en ces temps de Covid-19.

Ce marché de gros n’est nullement le seul et unique point noir dans la ville. On peut y ajouter les marchés ouverts de Bir Brahim (Lalla Zahra), celui d’Allal Kasmi, Sidi Moussa, Lghazoua, Saâda 3…

Des marchés ouverts qui représentent un véritable talon d’Achille au présent confinement pour lequel les autorités déploient tous les moyens pour en faire une réussite.

A cause des attroupements qu’ils occasionnent et la promiscuité qui en résulte, les autorités doivent réagir au plus vite pour les réglementer, car tout retard, risque d’être payé chèrement…
 
Abdallah HANBALI
 








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