Plus le temps passe, plus la propagande algérienne sombre dans la paranoïa. Après avoir accusé le Maroc de complot contre les relations franco-algériennes, l’Agence algérienne de presse (APS) a repris ses accusations délirantes en s’en prenant, encore une fois, au Royaume. Après une suspension de son site, l’agence a aussitôt publié un communiqué aux allures d’un réquisitoire, dans lequel elle accuse le Maroc et Israël d’être à l’origine des attaques.
Dans son communiqué, largement repris par les médias locaux, l’APS a prétendu que les cyber-attaques proviennent du « Maroc, de l’entité sioniste, et de certaines régions d’Europe ». « Des mesures techniques et les systèmes de défense de l’agence ont permis de repousser cette série d’attaques qui est toujours en cours», ajoute l’agence.
En effet, ce genre de réactions paranoïaques sont devenus un exercice coutumier de la propagande algérienne qui ne rate plus la moindre occasion pour attribuer au Maroc tous les malheurs de l’Algérie. Les accusations de l’APS sont tellement grotesques qu’elle a pointé du doigt la responsabilité du Maroc dans la crise diplomatique qui s’est déclenchée entre la France et l’Algérie sur fonds de l’extradition de Amina Bouraoui. Une accusation qui dénote de l’ancrage de la théorie de complot chez le voisin de l’est.