Selon la dernière enquête de conjoncture du Haut-Commissariat au Plan (HCP), l’Indice de Confiance des Ménages s’est établi à 53,6 points au troisième trimestre de 2025, contre 54,6 points trois mois plus tôt. Malgré ce léger recul, le moral des ménages s’inscrit dans une tendance haussière sur un an, puisqu’il n’était que de 46,2 points à la même période de 2024. Cette inflexion traduit un climat où les inquiétudes persistent, mais où certaines perceptions s’améliorent graduellement, notamment en matière d’emploi et de situation financière immédiate.
Ainsi, les Marocains continuent de percevoir une détérioration du niveau de vie : 77,9 % des ménages estiment qu’il s’est dégradé au cours des douze derniers mois, contre seulement 5 %, lesquels y voient une amélioration. Le solde d’opinion demeure, à cet égard, fortement négatif à -72,9 points, un chiffre légèrement plus dégradé qu’au trimestre précédent (-69,2 points).
Pour les douze prochains mois, plus d’un ménage sur deux (51,4 %) s’attend à une poursuite de cette baisse du niveau de vie, contre 7,1 % anticipant une amélioration. Le solde d’opinion prospectif se situe à -44,3 points, soit une dégradation du moral à court terme.
Ainsi, les Marocains continuent de percevoir une détérioration du niveau de vie : 77,9 % des ménages estiment qu’il s’est dégradé au cours des douze derniers mois, contre seulement 5 %, lesquels y voient une amélioration. Le solde d’opinion demeure, à cet égard, fortement négatif à -72,9 points, un chiffre légèrement plus dégradé qu’au trimestre précédent (-69,2 points).
Pour les douze prochains mois, plus d’un ménage sur deux (51,4 %) s’attend à une poursuite de cette baisse du niveau de vie, contre 7,1 % anticipant une amélioration. Le solde d’opinion prospectif se situe à -44,3 points, soit une dégradation du moral à court terme.
Légère éclaircie sur l’emploi et cherté de la vie
Le regard porté sur le marché du travail demeure majoritairement sombre, même si l’indicateur connaît une amélioration relative. Au troisième trimestre 2025, 70,5 % des ménages anticipent une hausse du chômage contre 14,1 % une baisse. Le solde d’opinion, à -56,4 points, s’améliore légèrement par rapport à -57,5 points un trimestre auparavant et -76,3 points un an plus tôt.
Cette atténuation du pessimisme traduit un sentiment de stabilisation du marché de l’emploi, en phase avec une reprise modérée de certaines activités économiques, mais reste insuffisante pour inverser durablement la perception négative des ménages.
Les conditions jugées défavorables à l’achat de biens durables illustrent une méfiance persistante face à la cherté de la vie. Près de 69,4 % des ménages estiment que ce n’est pas le bon moment pour acheter, contre 11,7 % seulement jugeant l’opportunité favorable. L’indicateur s’améliore toutefois à -57,7 points, contre -62,8 points au trimestre précédent.
L’inflation alimentaire continue, quant à elle, de peser lourdement sur le moral des foyers : 95,7 % des ménages déclarent une hausse des prix au cours des douze derniers mois, un constat quasi unanime. Pour l’année à venir, 81,8 % anticipent de nouvelles augmentations, signe que la pression sur le pouvoir d’achat demeure une préoccupation centrale.
Cette atténuation du pessimisme traduit un sentiment de stabilisation du marché de l’emploi, en phase avec une reprise modérée de certaines activités économiques, mais reste insuffisante pour inverser durablement la perception négative des ménages.
Les conditions jugées défavorables à l’achat de biens durables illustrent une méfiance persistante face à la cherté de la vie. Près de 69,4 % des ménages estiment que ce n’est pas le bon moment pour acheter, contre 11,7 % seulement jugeant l’opportunité favorable. L’indicateur s’améliore toutefois à -57,7 points, contre -62,8 points au trimestre précédent.
L’inflation alimentaire continue, quant à elle, de peser lourdement sur le moral des foyers : 95,7 % des ménages déclarent une hausse des prix au cours des douze derniers mois, un constat quasi unanime. Pour l’année à venir, 81,8 % anticipent de nouvelles augmentations, signe que la pression sur le pouvoir d’achat demeure une préoccupation centrale.
Timide amélioration du présent et inquiétude pour l’avenir
L’analyse du HCP met en évidence une stabilisation partielle des finances domestiques. Environ 59 % des ménages déclarent que leurs revenus couvrent leurs dépenses, tandis que 38,7 % puisent dans l’épargne ou s’endettent. Le solde d’opinion relatif à la situation financière actuelle s’améliore légèrement à -36,4 points, contre -38,8 points un trimestre plus tôt.
En revanche, la perception de l’évolution passée reste négative : 50,6 % des ménages affirment que leur situation financière s’est dégradée au cours des douze derniers mois. Pour les douze prochains, le pessimisme persiste : seuls 14,3 % s’attendent à une amélioration, contre 24,3 % anticipant une détérioration, portant le solde à -10 points.
L’incapacité à se projeter dans une logique d’épargne illustre le manque de marge financière des ménages. À peine 9,6 % d’entre eux déclarent pouvoir épargner dans l’année à venir, tandis que 90,4 % estiment l’inverse. Le solde d’opinion reste donc très négatif à -80,8 points, confirmant la fragilité budgétaire d’une large majorité des foyers marocains.
En revanche, la perception de l’évolution passée reste négative : 50,6 % des ménages affirment que leur situation financière s’est dégradée au cours des douze derniers mois. Pour les douze prochains, le pessimisme persiste : seuls 14,3 % s’attendent à une amélioration, contre 24,3 % anticipant une détérioration, portant le solde à -10 points.
L’incapacité à se projeter dans une logique d’épargne illustre le manque de marge financière des ménages. À peine 9,6 % d’entre eux déclarent pouvoir épargner dans l’année à venir, tandis que 90,4 % estiment l’inverse. Le solde d’opinion reste donc très négatif à -80,8 points, confirmant la fragilité budgétaire d’une large majorité des foyers marocains.