Un nouvel exemple de cette communication parcellaire qui lamine les nerfs des Marocains depuis le début de la pandémie du Coronavirus vient d’être donné avec l’annonce du rapatriement, samedi, par voie maritime des 7100 travailleuses saisonnières marocaines des exploitations agricoles de Huelva en Espagne.
Relayée de façon lapidaire par la MAP, sur la base d’un communiqué de presse qu’on imagine tout aussi lacunaire de l’ambassade du Maroc à Madrid, cette nouvelle prête autant à la réjouissance qu’à la circonspection.
La réjouissance pour ces dames dont on connaît les conditions difficiles de travail et dont on devine tout aussi aisément celles de leur exil forcé quatre mois durant dans ces mêmes exploitations agricoles où elles se cassent le dos à cueillir des fraises et autres baies à longueur de journées torrides et sous serres.
La circonspection quant aux conditions d’organisation de ce pont maritime entre les Royaumes du Maroc et de l’Espagne dont les frontières maritimes et terrestres sont censées être fermées.
Les saisonnières de Huelva devront-elles passer par les ports de Sète et de Gênes afin de rallier le Maroc, comme cela est de rigueur pour les marocains bloqués avec leurs véhicules en Espagne et ailleurs, ainsi que pour les MRE ? Ou se verront-elles accorder un traitement de faveur sous la forme d’une reprise exceptionnelle des traversées en ferry vers le Maroc via les ports d’Algésiras, Tarifa et Almería en vertu des dispositions du programme de migration circulaire signé entre les deux pays ?
Auquel cas, comment expliquer aux milliers de Marocains agglutinés avec leurs véhicules depuis plusieurs semaines devant ces ports dans l’espoir d’une ouverture providentielle, qu’ils ne pourront pas profiter du même privilège ?
On imagine que les réponses à ces questions seront distillées après la publication de ces lignes de façon progressive, parcellaire et au compte-gouttes, comme on l’a vu il y a une semaine à peine avec la communication ratée autour de l’ouverture partielle et exceptionnelle des frontières nationales. Entre temps, des tensions vaines auront surgi, tandis que les nerfs auront été vainement éprouvés.
Relayée de façon lapidaire par la MAP, sur la base d’un communiqué de presse qu’on imagine tout aussi lacunaire de l’ambassade du Maroc à Madrid, cette nouvelle prête autant à la réjouissance qu’à la circonspection.
La réjouissance pour ces dames dont on connaît les conditions difficiles de travail et dont on devine tout aussi aisément celles de leur exil forcé quatre mois durant dans ces mêmes exploitations agricoles où elles se cassent le dos à cueillir des fraises et autres baies à longueur de journées torrides et sous serres.
La circonspection quant aux conditions d’organisation de ce pont maritime entre les Royaumes du Maroc et de l’Espagne dont les frontières maritimes et terrestres sont censées être fermées.
Les saisonnières de Huelva devront-elles passer par les ports de Sète et de Gênes afin de rallier le Maroc, comme cela est de rigueur pour les marocains bloqués avec leurs véhicules en Espagne et ailleurs, ainsi que pour les MRE ? Ou se verront-elles accorder un traitement de faveur sous la forme d’une reprise exceptionnelle des traversées en ferry vers le Maroc via les ports d’Algésiras, Tarifa et Almería en vertu des dispositions du programme de migration circulaire signé entre les deux pays ?
Auquel cas, comment expliquer aux milliers de Marocains agglutinés avec leurs véhicules depuis plusieurs semaines devant ces ports dans l’espoir d’une ouverture providentielle, qu’ils ne pourront pas profiter du même privilège ?
On imagine que les réponses à ces questions seront distillées après la publication de ces lignes de façon progressive, parcellaire et au compte-gouttes, comme on l’a vu il y a une semaine à peine avec la communication ratée autour de l’ouverture partielle et exceptionnelle des frontières nationales. Entre temps, des tensions vaines auront surgi, tandis que les nerfs auront été vainement éprouvés.
Majd EL ATOUABI