Le secteur cinématographique semble en passe de bénéficier d'une avancée significative grâce à l'adoption imminente du projet de loi n° 18.23. Selon le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, qui a présenté le projet devant la Chambre des Représentants, l'objectif est de revitaliser ce secteur en tant que levier essentiel de développement économique, social et culturel.
Le projet de loi va maintenant être débattu à l'hémicycle pour enrichir ses dispositions avant d'être soumis au vote des parlementaires.
Ce texte tant attendu par les professionnels de l'industrie cinématographique introduit des dispositions majeures visant à relever les défis auxquels le secteur est confronté, en vue d'accroître sa compétitivité et son professionnalisme. Ses dispositions touchent notamment aux conditions d'octroi, de suspension et de retrait des licences pour le tournage de films.
De plus, le projet de loi prévoit la création d'une commission chargée de superviser le respect des normes de base dans la production cinématographique, ainsi que la réorganisation du Centre Cinématographique Marocain (CCM), chargé de mettre en œuvre la politique nationale dans ce domaine.
Selon les professionnels, ce texte arrive à point nommé pour moderniser l'arsenal juridique, qui a été largement dépassé par les avancées remarquables du domaine, notamment avec l'émergence d'une nouvelle génération de cinéastes et l'évolution socio-culturelle de la société et des pratiques qui en découlent, comme le souligne Mohammed Bakrim, critique de cinéma.
Le critique de cinéma met en avant trois principes clés que le nouveau texte devrait promouvoir : la transparence dans la production, en garantissant l'égalité des sociétés de production face aux critères en vigueur pour encourager les investissements ; la pertinence cinématographique, en favorisant une production alignée sur les attentes du public et les évolutions socioculturelles tout en respectant les principes en vigueur ; et, enfin, l'ouverture à des améliorations futures par le biais de textes organiques pour suivre les évolutions du secteur.
D'autre part, Driss Roukhe, acteur et réalisateur, estime que le texte vise principalement à codifier les principes de base de l'industrie cinématographique dans un Code du cinéma, tout en espérant qu'il apportera des solutions efficaces aux problèmes persistants, tels que les délais prolongés et les procédures rigides pour obtenir les autorisations de tournage.
Roukhe souligne également la nécessité d'ajuster le budget alloué à la production cinématographique en fonction de l'augmentation du nombre de films produits, actuellement limité par un budget de subvention figé depuis dix ans malgré une production croissante.
Il préconise ainsi d'augmenter les ressources budgétaires pour soutenir un plus grand nombre de productions, en particulier celles menées par la nouvelle génération de réalisateurs et de cinéastes, tout en encourageant les auto-productions par des subventions symboliques face aux revenus insuffisants générés par le cinéma, selon les termes de Driss Roukhe.
Le projet de loi va maintenant être débattu à l'hémicycle pour enrichir ses dispositions avant d'être soumis au vote des parlementaires.
Ce texte tant attendu par les professionnels de l'industrie cinématographique introduit des dispositions majeures visant à relever les défis auxquels le secteur est confronté, en vue d'accroître sa compétitivité et son professionnalisme. Ses dispositions touchent notamment aux conditions d'octroi, de suspension et de retrait des licences pour le tournage de films.
De plus, le projet de loi prévoit la création d'une commission chargée de superviser le respect des normes de base dans la production cinématographique, ainsi que la réorganisation du Centre Cinématographique Marocain (CCM), chargé de mettre en œuvre la politique nationale dans ce domaine.
Selon les professionnels, ce texte arrive à point nommé pour moderniser l'arsenal juridique, qui a été largement dépassé par les avancées remarquables du domaine, notamment avec l'émergence d'une nouvelle génération de cinéastes et l'évolution socio-culturelle de la société et des pratiques qui en découlent, comme le souligne Mohammed Bakrim, critique de cinéma.
Le critique de cinéma met en avant trois principes clés que le nouveau texte devrait promouvoir : la transparence dans la production, en garantissant l'égalité des sociétés de production face aux critères en vigueur pour encourager les investissements ; la pertinence cinématographique, en favorisant une production alignée sur les attentes du public et les évolutions socioculturelles tout en respectant les principes en vigueur ; et, enfin, l'ouverture à des améliorations futures par le biais de textes organiques pour suivre les évolutions du secteur.
D'autre part, Driss Roukhe, acteur et réalisateur, estime que le texte vise principalement à codifier les principes de base de l'industrie cinématographique dans un Code du cinéma, tout en espérant qu'il apportera des solutions efficaces aux problèmes persistants, tels que les délais prolongés et les procédures rigides pour obtenir les autorisations de tournage.
Roukhe souligne également la nécessité d'ajuster le budget alloué à la production cinématographique en fonction de l'augmentation du nombre de films produits, actuellement limité par un budget de subvention figé depuis dix ans malgré une production croissante.
Il préconise ainsi d'augmenter les ressources budgétaires pour soutenir un plus grand nombre de productions, en particulier celles menées par la nouvelle génération de réalisateurs et de cinéastes, tout en encourageant les auto-productions par des subventions symboliques face aux revenus insuffisants générés par le cinéma, selon les termes de Driss Roukhe.