Au moment où l’ombre d’un éventuel imminent remaniement ministériel anime la rumeur publique et les discussions de salons avec leur lot de spéculations, le Royaume semble entrer dans une sorte d’hibernation dans l’attente d’un réveil printanier énergisant. Outre le dialogue social et les chantiers de lutte contre le stress hydrique, l’actualité nationale se limite à quelques annonces et événements ponctuels, sachant que le pays est engagé dans une série de réformes structurelles, qui devraient en principe animer les médias. Ce silence, loin d’être apaisant, résonne comme un signal d’inquiétude de notre classe politique qui, ces derniers mois, cultive une discrétion de violette.
Une posture, néanmoins, compréhensible en période de pré-remaniement, du fait que tous les politiques se considèrent en sursis et ne bougent donc pas d’une oreille par crainte de commettre une boulette qui mettrait en péril leur avenir. Mais loin des spéculations, un nouveau casting gouvernemental ne peut que donner un nouveau souffle à l’Exécutif, dont le bilan de mi-mandat est certes honorable dans certains secteurs, mais déplorable dans d’autres. D’où la nécessité de procéder à une évaluation de l’action gouvernementale dans sa globalité de sorte à déterminer les maroquins où la reconfiguration s’impose.
Par ailleurs, changer, c’est aussi donner un signe ! Un signe de bonne volonté à une population qui aspire à vivre l’expérience du fameux « Etat social », mettant fin à son désarroi. Un signe d’engagement envers les attentes des citoyens, qui appellent à des actions politiques « terre-à-terre », capables de changer leur quotidien, en améliorant des services simples tels que le transport en commun, les procédures administratives, ou encore les prestations hospitalières. Changer, c’est donc un nouveau pas vers le rétablissement de la confiance des citoyens.
Une posture, néanmoins, compréhensible en période de pré-remaniement, du fait que tous les politiques se considèrent en sursis et ne bougent donc pas d’une oreille par crainte de commettre une boulette qui mettrait en péril leur avenir. Mais loin des spéculations, un nouveau casting gouvernemental ne peut que donner un nouveau souffle à l’Exécutif, dont le bilan de mi-mandat est certes honorable dans certains secteurs, mais déplorable dans d’autres. D’où la nécessité de procéder à une évaluation de l’action gouvernementale dans sa globalité de sorte à déterminer les maroquins où la reconfiguration s’impose.
Par ailleurs, changer, c’est aussi donner un signe ! Un signe de bonne volonté à une population qui aspire à vivre l’expérience du fameux « Etat social », mettant fin à son désarroi. Un signe d’engagement envers les attentes des citoyens, qui appellent à des actions politiques « terre-à-terre », capables de changer leur quotidien, en améliorant des services simples tels que le transport en commun, les procédures administratives, ou encore les prestations hospitalières. Changer, c’est donc un nouveau pas vers le rétablissement de la confiance des citoyens.
