La ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a reconnu, dans une réponse à une question écrite adressée par l'Opposition, que les durées d'indemnisation des assurés sont encore longues par rapport aux objectifs stratégiques ciblés par les différentes institutions de sécurité sociale.
Interrogée par l'Opposition sur « le retard » perdurant dans le traitement des dossiers, Fettah a expliqué que l’augmentation des délais est principalement due à une forte augmentation du nombre de dossiers, passé de 3.3 millions de dossiers en 2006 à près de 5.9 millions en 2022.
Ainsi, au 10 avril 2023, le nombre de dossiers de remboursement déposés par les professionnels, les travailleurs indépendants et les personnes non-salariées auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a atteint environ 640.000 dossiers.
Pour les autres catégories prises en charges par l'État, près de 680.000 dossiers ont été déposés, parmi ces derniers 480.000 concernent les demandes de remboursement, 40.000 pour des demandes de prise en charge essentiellement pour les maladies coûteuses et chroniques et 160.000 dossiers de soins dans les hôpitaux publics.
Face à pareille situation, et afin de réduire les délais de traitement des dossiers, la responsable gouvernementale a affirmé que la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) a pris une batterie de mesures, dont le développement d'une plateforme électronique permettant aux prestataires de soins, en l'occurrence les hôpitaux privés, les centres d'oncologie et les centres de dialyse, de fournir des services de prise en charge à distance et de contrôle médical.
D’ailleurs, une réunion s’est tenue le 3 août entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). L'objectif étant d'unifier les informations numériques, notamment entre la CNSS, la plateforme AMO «Tadamon», les hôpitaux et autres centres de santé.
Pour rappel, la loi prévoit un maximum de trois mois pour le remboursement des frais médicaux aux assurés, à partir de la date de dépôt du dossier. Elle prévoit également un délai maximum de six mois pour le déboursement au profit du prestataire de soins en cas de tiers-payant.
Interrogée par l'Opposition sur « le retard » perdurant dans le traitement des dossiers, Fettah a expliqué que l’augmentation des délais est principalement due à une forte augmentation du nombre de dossiers, passé de 3.3 millions de dossiers en 2006 à près de 5.9 millions en 2022.
Ainsi, au 10 avril 2023, le nombre de dossiers de remboursement déposés par les professionnels, les travailleurs indépendants et les personnes non-salariées auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a atteint environ 640.000 dossiers.
Pour les autres catégories prises en charges par l'État, près de 680.000 dossiers ont été déposés, parmi ces derniers 480.000 concernent les demandes de remboursement, 40.000 pour des demandes de prise en charge essentiellement pour les maladies coûteuses et chroniques et 160.000 dossiers de soins dans les hôpitaux publics.
Face à pareille situation, et afin de réduire les délais de traitement des dossiers, la responsable gouvernementale a affirmé que la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) a pris une batterie de mesures, dont le développement d'une plateforme électronique permettant aux prestataires de soins, en l'occurrence les hôpitaux privés, les centres d'oncologie et les centres de dialyse, de fournir des services de prise en charge à distance et de contrôle médical.
D’ailleurs, une réunion s’est tenue le 3 août entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). L'objectif étant d'unifier les informations numériques, notamment entre la CNSS, la plateforme AMO «Tadamon», les hôpitaux et autres centres de santé.
Pour rappel, la loi prévoit un maximum de trois mois pour le remboursement des frais médicaux aux assurés, à partir de la date de dépôt du dossier. Elle prévoit également un délai maximum de six mois pour le déboursement au profit du prestataire de soins en cas de tiers-payant.
