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Actu Maroc

Bourita expose les 5 messages de la décision du Conseil de Sécurité


Rédigé par S.A Vendredi 29 Octobre 2021

Le Maroc salue la résolution votée par le Conseil de sécurité, a indiqué Nasser Bourita, notant qu’elle est favorable au Royaume vu le contexte dans lequel elle intervient, son contenu et la position des pays ayant voté en sa faveur.



Lors d’une conférence de presse tenue vendredi au siège du ministère des affaires étrangères, le ministre de tutelle, Nasser Bourita a exposé les acquis réalisés par le Royaume dans l’affaire du Sahara, malgré les différentes manœuvres de ses adversaires. Le ministre a indiqué que la décision du Conseil de Sécurité intervient dans un contexte marqué par des acquis diplomatiques d’envergure du Maroc, à savoir, la libération de la zone tampon d’El Guerguarate, la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et l’ouverture de plusieurs représentations diplomatiques dans les provinces du Sud.
 
Il a dans ce sens déclaré que vu le contexte précité, la décision du Conseil de Sécurité donne cinq réponses sur l’affaire du Sahara Marocain.
 
La première réponse concerne le format du processus. Bourita a noté que Conseil a écrit noir sur blanc que «les tables rondes, avec la participation de toutes les parties concernées, est le seul cadre de processus politique». C’est donc le seul mécanisme valable pour la résolution de ce dossier, a souligné le diplomate marocain, notant que les tables rondes sont citées 4 fois dans la résolution.
 
La deuxième réponse est liée à la finalité du processus. «Il y a eu des tentatives visant à remettre sur table d’anciens plans», a dit le ministre marocain, qui s’est félicité du fait qu’elles ont fait pschitt. Ainsi, le Conseil a opté pour une solution pragmatique, durable, politique, mutuellement acceptable, basée sur le compromis. Une solution «qui fait peur aux détracteurs du Royaume, premièrement car elle converge avec le plan d’autonomie présenté par le Maroc. Deuxièmement, elle écarte toute vision  non réaliste», a-t-il argumenté.
 
S’agissant de la troisième réponse, elle concerne les acteurs du processus. La résolution indique clairement que l’Algérie est bel et bien une partie intégrante du différend, informe Bourita mettant en exergue le fait que ledit rapport insiste sur « la participation des quatre parties, le Maroc, l’Algérie, le polisario et la Mauritanie, et ce, dans un esprit de réalisme et du compromis tout au long du processus ». Il a également indiqué que l’Algérie est mentionnée autant de fois que le Maroc dans le rapport (5 fois), ce qui renseigne selon Bourita sur les parties concernées par ce dossier. L’Algérie est ainsi appelée à s’impliquer tout au long du processus politique, pour arriver à la solution tant attendue.
 
La quatrième réponse est relative à la question de la rupture du cessez-le-feu. Le ministre des affaires étrangères a rappelé les tentatives désespérées des adversaires du Royaume à vouloir responsabiliser le Maroc sur l’agitation qu’a connu la zone tampon d’El Guerguarate. Dans ce sillage, Bourita a dit que le rapport du Conseil constate «avec une profonde inquiétude la rupture du cessez-le-feu», sans pour autant citer le passage d’El Guergarate. Bourita ajoute ceux qui ont rompu le cessez-le-feu et l’assument, sont connus, tandis que le Maroc a exprimé officiellement son engagement à maintenir le calme.
 
La dernière réponse concerne les acquis du Maroc durant ces dernières années sur l’affaire du Sahara. Bourita a affirmé que le Plan d’autonomie est cité dans le rapport comme seule solution valable. Le même texte fait appel au recensement des séquestrés des camps de Tindouf, tout en insistant sur leur libération et préservation de leurs droits face aux moult violations dont ils font l’objet depuis des années.
 
A cela s’ajoute l’appel adressé à l’Algérie pour s’impliquer tout au long de ce processus, a soutenu Bourita qui explique que désormais le problème n’est plus entre le Maroc et l’Algérie, mais entre celle-ci et la communauté internationale, «dont la volonté est aujourd’hui claire ».

En effet, selon Mohammed Maelaïnin, Diplomate et ancien ambassadeur du Maroc dans plusieurs pays, «l'Algérie signe sa rébellion et dit en termes clairs : je suis seule contre tous...la recherche de la paix et moi ça fait deux». Le Maroc sort très renforcé par cette résolution, affirme le diolomate, soulignant qu'une nouvelle année s'ouvre à notre pays pour marquer encore plus de points et préparer l'enterrement des visées malsaines du régime algérien, «rejetté par son peuple».