Selon un communiqué officiel, le président Abdelmadjid Tebboune a « répondu favorablement » à une demande formulée par son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, portant sur « l’octroi d’une grâce en faveur de Boualem Sansal ».
La présidence algérienne précise que le chef de l’État « a réagi à cette demande, qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires ».
Le Premier ministre français a salué une issue obtenue « dans le respect et le calme », qualifiant cette grâce de résultat d’une méthode diplomatique mesurée et constructive.
Âgé de 81 ans et atteint d’un cancer, Boualem Sansal avait été arrêté le 16 novembre 2024 à Alger. En juillet 2025, la cour d’appel l’avait condamné à cinq ans de prison pour atteinte à l’unité nationale, après avoir déclaré qu’« une partie du territoire algérien appartenait historiquement au Maroc ».
Sa fille, Sabeha Sansal, interrogée par l’AFP, a confié son émotion : « J’étais pessimiste, mais j’y ai toujours cru », a-t-elle déclaré, soulagée.
Quelques jours avant l’annonce de la grâce, le président allemand Frank-Walter Steinmeier avait publiquement demandé que l’écrivain puisse être libéré et transféré en Allemagne afin de recevoir des soins médicaux adaptés, invoquant son âge avancé et son état de santé fragile.
Dans son message, il avait estimé qu’« un tel geste serait l’expression d’une attitude humanitaire et d’une vision politique à long terme », soulignant qu’il refléterait à la fois « [sa] relation personnelle de longue date avec le président Tebboune » et « les bonnes relations entre l’Allemagne et l’Algérie ».
Cette annonce intervient alors qu’un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, demeure emprisonné en Algérie. Condamné en première instance à sept ans de prison ferme pour apologie du terrorisme, il doit comparaître en appel le 3 décembre prochain.
(Avec AFP)
La présidence algérienne précise que le chef de l’État « a réagi à cette demande, qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires ».
Le Premier ministre français a salué une issue obtenue « dans le respect et le calme », qualifiant cette grâce de résultat d’une méthode diplomatique mesurée et constructive.
Âgé de 81 ans et atteint d’un cancer, Boualem Sansal avait été arrêté le 16 novembre 2024 à Alger. En juillet 2025, la cour d’appel l’avait condamné à cinq ans de prison pour atteinte à l’unité nationale, après avoir déclaré qu’« une partie du territoire algérien appartenait historiquement au Maroc ».
Sa fille, Sabeha Sansal, interrogée par l’AFP, a confié son émotion : « J’étais pessimiste, mais j’y ai toujours cru », a-t-elle déclaré, soulagée.
Quelques jours avant l’annonce de la grâce, le président allemand Frank-Walter Steinmeier avait publiquement demandé que l’écrivain puisse être libéré et transféré en Allemagne afin de recevoir des soins médicaux adaptés, invoquant son âge avancé et son état de santé fragile.
Dans son message, il avait estimé qu’« un tel geste serait l’expression d’une attitude humanitaire et d’une vision politique à long terme », soulignant qu’il refléterait à la fois « [sa] relation personnelle de longue date avec le président Tebboune » et « les bonnes relations entre l’Allemagne et l’Algérie ».
Cette annonce intervient alors qu’un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, demeure emprisonné en Algérie. Condamné en première instance à sept ans de prison ferme pour apologie du terrorisme, il doit comparaître en appel le 3 décembre prochain.
(Avec AFP)



















