Un affrontement qui, au-delà du sport, incarne la ferveur, la mémoire et la fierté d’une ville tout entière.
Un rendez-vous chargé d’histoire
Depuis plus de six décennies, ce duel mythique est bien plus qu’une opposition sportive : c’est un rituel collectif, une bataille symbolique où se mêlent identité, fierté et mémoire urbaine.
Depuis le premier duel officiel, chaque rencontre écrit un nouveau chapitre d’une rivalité unique, empreinte d’émotion, d’orgueil et parfois de drame. Chaque édition écrit un nouveau chapitre de la légende du football national.
Rien ne ressemble à ce moment : les tribunes du Complexe sportif Mohammed V se parent de rouge et de vert, les chants montent, les tifos se déploient et Casablanca retient son souffle.
Le Wydad et le Raja ne partagent pas seulement une ville, ils partagent une histoire faite de rivalité, de respect et d’une passion transmise de génération en génération.
Ce derby intervient dans un climat particulier. Le Wydad, tout auréolé de sa qualification pour la phase de groupes de la Coupe de la Confédération de la CAF en balayant Asante Kotoko sur le score cumulé de 6-1, veut confirmer son renouveau après un début de saison hésitant. Ce succès continental redonne confiance à un groupe en quête de stabilité, alors que l’entraîneur Amine Benhachem tente d’imprimer sa marque et de redonner du souffle à un effectif encore en reconstruction.
En face, le Raja compte bien défendre son rang et rappeler qu’il demeure le maître du football local.
À quelques heures du coup d’envoi, l’excitation est à son comble. Les réseaux sociaux s’enflamment, les cafés débattent, et toute la ville se prépare à vivre un moment suspendu.
Le derby casablancais n’est pas qu’un match : c’est un spectacle social. Des milliers de supporters convergeront vers le complexe sportif Mohammed V dès les premières heures de la journée. Les tifos, les chants et la ferveur feront partie intégrante du spectacle.
Après le boycott de certaines rencontres la saison dernière, les Ultras Green Boys et Winners 2005 promettent un retour grandiose, symbole d’un football marocain toujours vivant, passionné et engagé.
Sur le plan sportif, les entraîneurs prônent la prudence. La clé du match résidera sans doute dans le milieu de terrain, où se jouera la bataille de l’intensité et de la maîtrise technique.
Le Raja pourra compter sur la créativité de ses jeunes talents, tandis que le Wydad s’appuiera sur l’expérience et la puissance physique de ses cadres.
Les duels s’annoncent rudes, intenses, mais toujours empreints de respect.
Un choc à la hauteur du football national
Ce mercredi, tout s’arrêtera à Casablanca. Dans les rues, dans les foyers, sur les ondes et sur les écrans, le derby WAC-RCA captivera l’attention du pays entier.
Un match qui, comme toujours, dépasse le cadre sportif pour devenir un miroir de la passion marocaine : intense, imprévisible et profondément populaire.
Ce mercredi, Casablanca ne dormira pas. Entre ferveur, tension et émotion, le derby bidaoui renouera avec sa magie et rappellera à tous que, dans cette ville unique, le football n’est pas un jeu : c’est une culture, un héritage et une flamme éternelle.
Un match qui, comme toujours, dépasse le cadre sportif pour devenir un miroir de la passion marocaine : intense, imprévisible et profondément populaire.
Ce mercredi, Casablanca ne dormira pas. Entre ferveur, tension et émotion, le derby bidaoui renouera avec sa magie et rappellera à tous que, dans cette ville unique, le football n’est pas un jeu : c’est une culture, un héritage et une flamme éternelle.






















