C’est toujours la même histoire. Les paralympiques font mieux que les valides. Malgré le manque de moyens et d’intérêt médiatique, nos athlètes paralympiques ont déployé des trésors de force et de volonté qui leur ont permis de transcender leur handicap et les nombreuses lacunes de l’handisport marocain, surpassant au passage, et de loin, leurs homologues dits valides. Le score final ne laisse en effet place à aucune comparaison : 3 médailles en or qui feront retentir « Manbita Al Ahrare » à trois reprises à Paris!, 6 en argent et 6 en bronze. Au total, nos athlètes paralympiques ont récolté 15 médailles, contre 11 lors de la précédente édition à Tokyo. Une prouesse remarquable et surtout inespérée pour ces sportifs hors du commun qui évoluent dans un environnement local dénué de toute attention et de tous moyens. Alors que pour les valides, on a fait un tabac pour une médaille d’or orpheline de Soufiane Bakkali qui a su faire oublier, le temps d’une course, les résultats catastrophiques du sport marocain durant les JO de Paris, nos athlètes paralympiques sont retournés chez eux, après la fin de la compétition le 8 septembre, dans une ambiance de quasi-indifférence. Ce qui accentue davantage la frustration de ces champions sans gloire qui s’estiment à juste titre laissés-pour-compte.
Dans les pays dits avancés qui disposent d’une réelle politique d’intégration sociale de leurs citoyens à besoins spécifiques, l’handisport est non seulement traité sur le même pied d’égalité que le sport pour les valides, mais il bénéficie même d’une attention toute particulière qui nécessite dans certains cas le déploiement de moyens hors du commun et plus coûteux que ceux déployés pour le sport dit normal. Chez nous et en l’absence d’un Comité National Paralympique, la Fédération Royale Marocaine des Sports pour Personnes en Situation d’Handicap (FRMSPSH) souffre le martyre pour trouver des fonds pour la préparation des différentes manifestations nationales, continentales et internationales, dans l’indifférence totale des responsables sportifs.
Une suggestion pour sortir de cette situation inéquitable qui n’a que trop duré : pourquoi ne pas créer un Comité National Paralympique avec ses propres fonds pour alléger, ainsi, ce lourd fardeau que la FRMSPSH traîne toute seule depuis, pratiquement, toujours ?
Dans les pays dits avancés qui disposent d’une réelle politique d’intégration sociale de leurs citoyens à besoins spécifiques, l’handisport est non seulement traité sur le même pied d’égalité que le sport pour les valides, mais il bénéficie même d’une attention toute particulière qui nécessite dans certains cas le déploiement de moyens hors du commun et plus coûteux que ceux déployés pour le sport dit normal. Chez nous et en l’absence d’un Comité National Paralympique, la Fédération Royale Marocaine des Sports pour Personnes en Situation d’Handicap (FRMSPSH) souffre le martyre pour trouver des fonds pour la préparation des différentes manifestations nationales, continentales et internationales, dans l’indifférence totale des responsables sportifs.
Une suggestion pour sortir de cette situation inéquitable qui n’a que trop duré : pourquoi ne pas créer un Comité National Paralympique avec ses propres fonds pour alléger, ainsi, ce lourd fardeau que la FRMSPSH traîne toute seule depuis, pratiquement, toujours ?