
Ce mercredi 2 juillet s’est achevée la première édition des Assises nationales de l’Intelligence Artificielle (IA), qui se sont tenues sur le campus de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à Salé. Après deux jours de discussions autour de 13 verticales (santé, éducation, université…), l’événement s’est clôturé par une série de recommandations visant à faire de l’IA un levier de développement économique et social, et à positionner le pays comme un leader continental dans ce domaine.
Pour la première fois, l’IA a fait l’objet d’un débat national, non pas en tant que simple outil, mais comme une révolution déjà à l’œuvre, qui chamboule nos économies et nos vies. Plus que jamais, il est temps de prendre le train en marche. Associer de nombreux départements ministériels, agences publiques, universités et entreprises à ce débat constitue une avancée majeure dans la structuration d’une vision nationale autour de ces technologies. Que nos décideurs soient conscients de ce basculement et qu’ils tentent de l’introduire, à titre expérimental, dans leurs champs d’action respectifs constitue déjà une victoire en soi, car, pendant longtemps, ces questions sont restées cantonnées aux cercles techniques ou académiques, sans véritable prise en compte politique ou stratégique. Aujourd’hui, quelques initiatives commencent à émerger, notamment dans l’Éducation nationale, où l’on expérimente l’IA pour détecter les situations de difficulté ou de décrochage, à partir des données des 9 millions d’élèves scolarisés. Le Maroc n’en est cependant qu’aux premiers pas d’un parcours que d’autres pays, en Occident ou même au MoyenOrient, ont déjà largement entamé. Et pour relever ce défi, plusieurs chantiers restent à ouvrir, à commencer par le développement d’une IA souveraine, ou du moins par notre capacité à apporter notre brique à l’édifice, plutôt que de nous contenter d’être de simples consommateurs des avancées produites ailleurs. Cela ne pourra se faire qu’en formant des ingénieurs de haut niveau dans le domaine de l’IA, que l’on pourra ensuite retenir et rémunérer à leur juste valeur. Il est également indispensable d’investir massivement dans la recherche et le développement, à travers un cofinancement public-privé. Enfin, il n’y a pas d’IA sans données fiables. Il est donc crucial de sécuriser et fiabiliser celles issues, par exemple, des dossiers médicaux ou des systèmes scolaires, et de les protéger afin qu’elles ne puissent être détournées par des acteurs étrangers.
Pour la première fois, l’IA a fait l’objet d’un débat national, non pas en tant que simple outil, mais comme une révolution déjà à l’œuvre, qui chamboule nos économies et nos vies. Plus que jamais, il est temps de prendre le train en marche. Associer de nombreux départements ministériels, agences publiques, universités et entreprises à ce débat constitue une avancée majeure dans la structuration d’une vision nationale autour de ces technologies. Que nos décideurs soient conscients de ce basculement et qu’ils tentent de l’introduire, à titre expérimental, dans leurs champs d’action respectifs constitue déjà une victoire en soi, car, pendant longtemps, ces questions sont restées cantonnées aux cercles techniques ou académiques, sans véritable prise en compte politique ou stratégique. Aujourd’hui, quelques initiatives commencent à émerger, notamment dans l’Éducation nationale, où l’on expérimente l’IA pour détecter les situations de difficulté ou de décrochage, à partir des données des 9 millions d’élèves scolarisés. Le Maroc n’en est cependant qu’aux premiers pas d’un parcours que d’autres pays, en Occident ou même au MoyenOrient, ont déjà largement entamé. Et pour relever ce défi, plusieurs chantiers restent à ouvrir, à commencer par le développement d’une IA souveraine, ou du moins par notre capacité à apporter notre brique à l’édifice, plutôt que de nous contenter d’être de simples consommateurs des avancées produites ailleurs. Cela ne pourra se faire qu’en formant des ingénieurs de haut niveau dans le domaine de l’IA, que l’on pourra ensuite retenir et rémunérer à leur juste valeur. Il est également indispensable d’investir massivement dans la recherche et le développement, à travers un cofinancement public-privé. Enfin, il n’y a pas d’IA sans données fiables. Il est donc crucial de sécuriser et fiabiliser celles issues, par exemple, des dossiers médicaux ou des systèmes scolaires, et de les protéger afin qu’elles ne puissent être détournées par des acteurs étrangers.