
L’été s’installe enfin, apportant avec lui son lot de chaleur étouffante et réveillant, chez beaucoup, l’envie d’évasion. Entre projets de grandes vacances et simples escapades à la plage, chacun essaie de composer avec ses moyens et ses envies. Mais, fidèle à une tradition bien marocaine, la saison estivale rouvre aussi le bal des polémiques sur les prix jugés excessifs, du Nord au Sud.
Alors que les autorités touristiques s’efforcent, année après année, de séduire les Marocains pour voyager local, nombreux sont encore ceux qui préfèrent franchir la frontière. La Costa del Sol, à deux pas, et le Portugal, toujours aussi abordables, attirent une clientèle marocaine de plus en plus nombreuse, surtout qu’au-delà du coût des prestations, c’est le civisme qui triomphe dans ces destinations ! L’erreur serait de réduire ce phénomène à une fascination pour l’Occident ou pointer du doigt une supposée défaillance de la communication institutionnelle, car le noyau du problème tient également et surtout à la gestion désastreuse de nos communes et à l’anarchie qui règne sur nos plages, qui sont toujours dépourvues de commodités et de poubelles, laissant les estivants, livrés à eux-mêmes, sans d’autre choix que de ruiner l’espace commun. Mais avant même de fouler le sable de nos belles mais sales plages, la première dose de stress est injectée par des bataillons de pseudo-gardiens qui règnent en maîtres absolus sur le littoral, imposant tarifs abusifs et comportements menaçants, des fois sous le regard des autorités et devant les grands panneaux des communes a chant les prix légaux de stationnement.
Une fois sur le sable, les loueurs de transats et de parasols prennent la relève, squattant les meilleurs emplacements, sans la moindre autorisation. Et comment ne pas épingler, in fine, les estivants eux-mêmes qui se pourrissent la vie mutuellement, avec leurs draps tendus à la va-vite entre deux parasols, la musique poussée à fond, les dragues intempestives (bikini ou burkini, nul n’est épargné) sans parler des rodéos motorisés en quad ou en buggy, et des jets-skis qui frôlent les baigneurs à vive allure. Face à un tel enfer, le choix est vite fait. Ceux qui le peuvent préfèrent fuir vers d’autres rivages. Pas forcément plus beaux, mais plus propres, plus organisés… et surtout plus civilisés. La question n’est pas uniquement budgétaire, mais relève avant tout d’une volonté politique de mettre fin à l’anarchie et à la rente illégale qui gangrènent nos espaces publics.
Mais cette année, les autorités ont enfin engagé une réelle chasse aux exploitants illégaux de nos plages. Nous avons tous vu les vidéos de M’diq où les autorités locales sont intervenues pour libérer la plage de «Restinga». Il en va de même à Tamaris, Bouznika, ou encore Harhoura où de nombreuses installations permanentes ont également été démantelées. Le phénomène n’est certes pas encore résolu, mais les premiers résultats sont là, visibles et encourageants.
C’est cette même dynamique qu’il faudrait maintenir tout au long de la saison estivale, et pour toutes les activités qui fleurissent chaque été non seulement dans nos plages, mais dans l’ensemble de nos espaces touristiques. Sauf que dans un Maroc résolument engagé dans l’édification d’un État social, il serait encore plus judicieux de réfléchir à un modèle où les commerçants saisonniers pourraient, eux aussi, tirer bénéfice de la saison… sans pour autant parasiter les vacanciers ni gâcher leurs vacances. Remuons donc nos méninges.
Alors que les autorités touristiques s’efforcent, année après année, de séduire les Marocains pour voyager local, nombreux sont encore ceux qui préfèrent franchir la frontière. La Costa del Sol, à deux pas, et le Portugal, toujours aussi abordables, attirent une clientèle marocaine de plus en plus nombreuse, surtout qu’au-delà du coût des prestations, c’est le civisme qui triomphe dans ces destinations ! L’erreur serait de réduire ce phénomène à une fascination pour l’Occident ou pointer du doigt une supposée défaillance de la communication institutionnelle, car le noyau du problème tient également et surtout à la gestion désastreuse de nos communes et à l’anarchie qui règne sur nos plages, qui sont toujours dépourvues de commodités et de poubelles, laissant les estivants, livrés à eux-mêmes, sans d’autre choix que de ruiner l’espace commun. Mais avant même de fouler le sable de nos belles mais sales plages, la première dose de stress est injectée par des bataillons de pseudo-gardiens qui règnent en maîtres absolus sur le littoral, imposant tarifs abusifs et comportements menaçants, des fois sous le regard des autorités et devant les grands panneaux des communes a chant les prix légaux de stationnement.
Une fois sur le sable, les loueurs de transats et de parasols prennent la relève, squattant les meilleurs emplacements, sans la moindre autorisation. Et comment ne pas épingler, in fine, les estivants eux-mêmes qui se pourrissent la vie mutuellement, avec leurs draps tendus à la va-vite entre deux parasols, la musique poussée à fond, les dragues intempestives (bikini ou burkini, nul n’est épargné) sans parler des rodéos motorisés en quad ou en buggy, et des jets-skis qui frôlent les baigneurs à vive allure. Face à un tel enfer, le choix est vite fait. Ceux qui le peuvent préfèrent fuir vers d’autres rivages. Pas forcément plus beaux, mais plus propres, plus organisés… et surtout plus civilisés. La question n’est pas uniquement budgétaire, mais relève avant tout d’une volonté politique de mettre fin à l’anarchie et à la rente illégale qui gangrènent nos espaces publics.
Mais cette année, les autorités ont enfin engagé une réelle chasse aux exploitants illégaux de nos plages. Nous avons tous vu les vidéos de M’diq où les autorités locales sont intervenues pour libérer la plage de «Restinga». Il en va de même à Tamaris, Bouznika, ou encore Harhoura où de nombreuses installations permanentes ont également été démantelées. Le phénomène n’est certes pas encore résolu, mais les premiers résultats sont là, visibles et encourageants.
C’est cette même dynamique qu’il faudrait maintenir tout au long de la saison estivale, et pour toutes les activités qui fleurissent chaque été non seulement dans nos plages, mais dans l’ensemble de nos espaces touristiques. Sauf que dans un Maroc résolument engagé dans l’édification d’un État social, il serait encore plus judicieux de réfléchir à un modèle où les commerçants saisonniers pourraient, eux aussi, tirer bénéfice de la saison… sans pour autant parasiter les vacanciers ni gâcher leurs vacances. Remuons donc nos méninges.