Milei est accusé, en même temps que son ministre de l’Économie Luis Caputo, du ministre sortant des Affaires étrangères Gerardo Werthein et du président de la Banque centrale Santiago Bausili, d’avoir délégué de manière illégale et de facto la politique de change de l’Argentine aux États-Unis.
La plainte, déposée par l’économiste Claudio Lozano, l’avocat Jonatan Baldiviezo et plusieurs organisations civiles, estime que le gouvernement aurait permis une intervention directe du Trésor américain sur le Marché des changes (MULC), contrôlé par la Banque centrale de la République argentine (BCRA).
Les plaignants affirment que cette opération aurait été conduite par des institutions financières comme Santander, Citi et J.P. Morgan, chargées d’acheter des pesos argentins afin d’influencer artificiellement le taux de change du dollar.
Les accusateurs soutiennent que Javier Milei aurait « négocié cette délégation de la politique de change avec Donald Trump » et chargé Caputo de finaliser les accords avec Scott Bessent, secrétaire au Trésor américain.
Cette coordination, précisent-ils, « ne relève pas d’un acte d’assistance financière mais d’une ingérence coercitive accompagnée d’exigences politiques et économiques ».
Parmi ces exigences supposées figureraient des concessions dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, les mines (notamment le lithium et l’uranium) et le pétrole, au profit d’investisseurs américains.
Les plaignants parlent d’un acte d’une gravité institutionnelle sans précédent, estimant qu’il n’existe « aucun précédent, même sous les régimes de facto », d’un transfert aussi explicite de pouvoirs souverains à une puissance étrangère.
La plainte vise plusieurs infractions prévues par le Code pénal, notamment l’atteinte à la dignité nationale, négociations incompatibles avec la fonction publique, abus d’autorité et violation des devoirs des fonctionnaires et fraude contre l’administration publique.
Les plaignants affirment que, loin de protéger le marché monétaire, la Banque centrale aurait « permis la mainmise étrangère sur la fixation du cours du peso et du système des prix », plaçant ainsi l’économie nationale dans un état de vulnérabilité totale.
Ils concluent que cette « délégation illégale » équivaut à une trahison envers la patrie, dans la mesure où elle transfère à une puissance étrangère le pouvoir de déterminer la valeur de la monnaie et la compétitivité du pays.
Le gouvernement argentin n’a pas encore officiellement réagi à ces accusations, qui s’ajoutent à une série de controverses autour de la politique économique menée par Javier Milei.
(Avec MAP)
La plainte, déposée par l’économiste Claudio Lozano, l’avocat Jonatan Baldiviezo et plusieurs organisations civiles, estime que le gouvernement aurait permis une intervention directe du Trésor américain sur le Marché des changes (MULC), contrôlé par la Banque centrale de la République argentine (BCRA).
Les plaignants affirment que cette opération aurait été conduite par des institutions financières comme Santander, Citi et J.P. Morgan, chargées d’acheter des pesos argentins afin d’influencer artificiellement le taux de change du dollar.
Les accusateurs soutiennent que Javier Milei aurait « négocié cette délégation de la politique de change avec Donald Trump » et chargé Caputo de finaliser les accords avec Scott Bessent, secrétaire au Trésor américain.
Cette coordination, précisent-ils, « ne relève pas d’un acte d’assistance financière mais d’une ingérence coercitive accompagnée d’exigences politiques et économiques ».
Parmi ces exigences supposées figureraient des concessions dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, les mines (notamment le lithium et l’uranium) et le pétrole, au profit d’investisseurs américains.
Les plaignants parlent d’un acte d’une gravité institutionnelle sans précédent, estimant qu’il n’existe « aucun précédent, même sous les régimes de facto », d’un transfert aussi explicite de pouvoirs souverains à une puissance étrangère.
La plainte vise plusieurs infractions prévues par le Code pénal, notamment l’atteinte à la dignité nationale, négociations incompatibles avec la fonction publique, abus d’autorité et violation des devoirs des fonctionnaires et fraude contre l’administration publique.
Les plaignants affirment que, loin de protéger le marché monétaire, la Banque centrale aurait « permis la mainmise étrangère sur la fixation du cours du peso et du système des prix », plaçant ainsi l’économie nationale dans un état de vulnérabilité totale.
Ils concluent que cette « délégation illégale » équivaut à une trahison envers la patrie, dans la mesure où elle transfère à une puissance étrangère le pouvoir de déterminer la valeur de la monnaie et la compétitivité du pays.
Le gouvernement argentin n’a pas encore officiellement réagi à ces accusations, qui s’ajoutent à une série de controverses autour de la politique économique menée par Javier Milei.
(Avec MAP)





















