Ph Chidmi
Dans le cadre de la 7ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, zone Afrique, le Maroc accueillait ce vendredi 5 septembre le Niger dans un Complexe sportif Prince Moulay Abdellah flambant neuf.
Pour cette rencontre, Walid Regragui nous concoctait un onze orienté vers l’attaque et voué à la maîtrise et à la possession.
Dans ce 4-2-3-1 proposé par le coach national, Bounou occupait les cages, Hakimi le couloir droit et Belammari, tout juste auréolé d’une victoire au CHAN, le gauche. L’axe droit était assigné à Aguerd, et Masina, après les oppositions face à la Tunisie et le Bénin, était reconduit dans l’axe gauche.
Au milieu, on retrouvait un double piston avec Amrabat et El Aynaoui, qui vivait là son baptême de feu avec les Lions, alors que les trois créatifs Diaz, Saibari et Ben Seghir étaient chargés d’animer le jeu. En pointe, El Kaabi était préféré à En-Nesyri.
Et dès le début de la rencontre, Hakimi et consorts mettaient le pied sur le ballon, forts de leur supériorité technique, avec pour intention de dominer la partie et d’assiéger le camp nigérien.
Sous les assauts marocains, le Niger se montrait fébrile, tout particulièrement à la relance. Auteurs d’un pressing et d’un contre-pressing intenses, les Lions s'avéraient d’abord dangereux sur coup-franc.
Cependant, dès la 26ème minute, on assistait à un premier tournant dans le match, alors que Goumey était sanctionné d’un deuxième carton jaune, synonyme d’expulsion, pour un contact musclé sur Hakimi.
Les Menas étaient alors punis dans la foulée, avec un joli but issu d’une action collective et une passe à ras-terre de Belammari venue de la gauche, qui trouvait Saibari, en position d’avant-centre, lequel ne se faisait pas prier pour conclure à bout portant (29ème, 1-0).
Quelques minutes plus tard, Saibari y allait de son doublé, suite à une réplique du premier but, avec cette fois une passe venue de la droite de Hakimi (38ème, 2-0).
Dès lors, les Lions de l’Atlas allaient à la pause avec deux buts dans l’escarcelle, quelques tentatives sur coup-franc et d’autres de loin, notamment par Ben Seghir.
Dès l’entame du second acte, les poulains de Regragui revenaient à la charge avec de bonnes intentions et continuaient d’afficher une bonne maîtrise collective.
Cela se concrétisait par un troisième but, avec une nouvelle fois Belammari auteur d’une passe décisive, alors qu’El Kaabi était cette fois à la finition (51ème, 3-0).
Ce dernier était remplacé à la 67ème minute par Igamane. Au même moment, El Khannouss entrait à la place de Ben Seghir et El Karouani signait son retour en remplaçant Belammari.
Le Maroc évoluait alors en 4-3-3 pour une dizaine de minutes. Les entrants, de leur côté se sont tout de suite illustrés : suite à une combinaison sur corner, El Khannouss servait Aguerd qui remisait sur Igamane.
L’attaquant se hissait plus haut que tout le monde et plaçait sa tête dans le but vide, marquant ainsi son premier but sous les couleurs nationales (69ème, 4-0). On espère le premier d’une longue série.
Puis Ounahi entrait en jeu à la 77ème minute en lieu et place de Saibari, alors que Diaz cédait sa place à Talbi. Les Lions passaient en 4-4-2 avec un milieu défensif et trois milieux relayeurs, dont un excentré. Le nouveau maître à jouer de Gérone, quant à lui, se faisait rapidement remarquer, auteur de dribbles et de passes de grande classe.
Il était récompensé peu de temps après sur un ballon récupéré haut et un jeu en triangle avec El Aynaoui et Igamane, concluant l’action d’un délicieux enroulé du pied droit venu se loger dans le petit filet du gardien nigérien (84ème, 5-0).
Le score n’évoluait plus et les Lions rentraient dans les vestiaires avec 5 buts dans la Tanière.
Sans se montrer transcendante, l’équipe nationale du Maroc a su être dominante et faire preuve d’une aisance technique tout le long du match. Mieux, c’était le cas quelque soit la formation utilisée, en 4-2-3-1 pendant la majorité de la rencontre, en 4-3-3 mais aussi dans un 4-4-2 inédit qui tire avantage de la profondeur de banc au niveau des milieux centraux.
Certains joueurs ont aussi marqué les esprits à l’image de Ben Seghir, Saibari et Belammari, tous les trois très remuants. Offensif et à l’aise techniquement, le latéral gauche s’impose comme une solution à long terme pour le sélectionneur. El Aynaoui a aussi été une satisfaction et son association avec Amrabat a permis au Maroc d’assoir son jeu et d’être solide face aux rares offensives nigériennes. En défense centrale, Masina a montré des garanties et pourrait être considéré comme un titulaire à part entière par son entraîneur.
Face à la Zambie, on attend un Maroc tout autant porté vers l’attaque. Par contre, il faudra escompter à ce que Regragui procède à de nombreux changements dans son onze de départ. Dans ses déclarations d’après match, le technicien a laissé entendre qu’il ferait largement tourner l’effectif, rappelant l’importance de la cohésion du groupe : « c’est essentiel de rester en groupe, même si certains joueurs ne vont pas jouer lundi, mais ils vont soutenir leurs coéquipiers », a-t-il avancé.
Tout compte fait, le Maroc se devait de l’emporter (pour la 13ème fois consécutive), depuis la réintégration du Congo dans le groupe, pour se qualifier directement au Mondial 2026, qui aura lieu aux États-Unis, au Mexique et au Canada. C’est mission accomplie pour les hommes de Regragui. En tête du groupe E avec 18 points en 6 rencontres, devant la Tanzanie (10 points), la Zambie (6 points), le Niger (6 points) et le Congo (1 point), le Maroc est le premier pays africain à poinçonner son ticket pour le Mondial et la quatorzième nation à ce faire, tous continents confondus, en prenant en compte les trois pays organisateurs.
Ce faisant, il se qualifie pour sa troisième Coupe du monde consécutive, marquant ainsi sa septième participation après 1970, 1986, 1994, 1998, 2018 et 2022. Historique.
Pour cette rencontre, Walid Regragui nous concoctait un onze orienté vers l’attaque et voué à la maîtrise et à la possession.
Dans ce 4-2-3-1 proposé par le coach national, Bounou occupait les cages, Hakimi le couloir droit et Belammari, tout juste auréolé d’une victoire au CHAN, le gauche. L’axe droit était assigné à Aguerd, et Masina, après les oppositions face à la Tunisie et le Bénin, était reconduit dans l’axe gauche.
Au milieu, on retrouvait un double piston avec Amrabat et El Aynaoui, qui vivait là son baptême de feu avec les Lions, alors que les trois créatifs Diaz, Saibari et Ben Seghir étaient chargés d’animer le jeu. En pointe, El Kaabi était préféré à En-Nesyri.
Une maîtrise collective globale
Et dès le début de la rencontre, Hakimi et consorts mettaient le pied sur le ballon, forts de leur supériorité technique, avec pour intention de dominer la partie et d’assiéger le camp nigérien.
Sous les assauts marocains, le Niger se montrait fébrile, tout particulièrement à la relance. Auteurs d’un pressing et d’un contre-pressing intenses, les Lions s'avéraient d’abord dangereux sur coup-franc.
Cependant, dès la 26ème minute, on assistait à un premier tournant dans le match, alors que Goumey était sanctionné d’un deuxième carton jaune, synonyme d’expulsion, pour un contact musclé sur Hakimi.
Les Menas étaient alors punis dans la foulée, avec un joli but issu d’une action collective et une passe à ras-terre de Belammari venue de la gauche, qui trouvait Saibari, en position d’avant-centre, lequel ne se faisait pas prier pour conclure à bout portant (29ème, 1-0).
Quelques minutes plus tard, Saibari y allait de son doublé, suite à une réplique du premier but, avec cette fois une passe venue de la droite de Hakimi (38ème, 2-0).
Dès lors, les Lions de l’Atlas allaient à la pause avec deux buts dans l’escarcelle, quelques tentatives sur coup-franc et d’autres de loin, notamment par Ben Seghir.
Plusieurs cordes à l’arc de Regragui
Dès l’entame du second acte, les poulains de Regragui revenaient à la charge avec de bonnes intentions et continuaient d’afficher une bonne maîtrise collective.
Cela se concrétisait par un troisième but, avec une nouvelle fois Belammari auteur d’une passe décisive, alors qu’El Kaabi était cette fois à la finition (51ème, 3-0).
Ce dernier était remplacé à la 67ème minute par Igamane. Au même moment, El Khannouss entrait à la place de Ben Seghir et El Karouani signait son retour en remplaçant Belammari.
Le Maroc évoluait alors en 4-3-3 pour une dizaine de minutes. Les entrants, de leur côté se sont tout de suite illustrés : suite à une combinaison sur corner, El Khannouss servait Aguerd qui remisait sur Igamane.
L’attaquant se hissait plus haut que tout le monde et plaçait sa tête dans le but vide, marquant ainsi son premier but sous les couleurs nationales (69ème, 4-0). On espère le premier d’une longue série.
Puis Ounahi entrait en jeu à la 77ème minute en lieu et place de Saibari, alors que Diaz cédait sa place à Talbi. Les Lions passaient en 4-4-2 avec un milieu défensif et trois milieux relayeurs, dont un excentré. Le nouveau maître à jouer de Gérone, quant à lui, se faisait rapidement remarquer, auteur de dribbles et de passes de grande classe.
Il était récompensé peu de temps après sur un ballon récupéré haut et un jeu en triangle avec El Aynaoui et Igamane, concluant l’action d’un délicieux enroulé du pied droit venu se loger dans le petit filet du gardien nigérien (84ème, 5-0).
Le score n’évoluait plus et les Lions rentraient dans les vestiaires avec 5 buts dans la Tanière.
Quelques satisfactions et un turn-over prévu contre la Zambie
Sans se montrer transcendante, l’équipe nationale du Maroc a su être dominante et faire preuve d’une aisance technique tout le long du match. Mieux, c’était le cas quelque soit la formation utilisée, en 4-2-3-1 pendant la majorité de la rencontre, en 4-3-3 mais aussi dans un 4-4-2 inédit qui tire avantage de la profondeur de banc au niveau des milieux centraux.
Certains joueurs ont aussi marqué les esprits à l’image de Ben Seghir, Saibari et Belammari, tous les trois très remuants. Offensif et à l’aise techniquement, le latéral gauche s’impose comme une solution à long terme pour le sélectionneur. El Aynaoui a aussi été une satisfaction et son association avec Amrabat a permis au Maroc d’assoir son jeu et d’être solide face aux rares offensives nigériennes. En défense centrale, Masina a montré des garanties et pourrait être considéré comme un titulaire à part entière par son entraîneur.
Face à la Zambie, on attend un Maroc tout autant porté vers l’attaque. Par contre, il faudra escompter à ce que Regragui procède à de nombreux changements dans son onze de départ. Dans ses déclarations d’après match, le technicien a laissé entendre qu’il ferait largement tourner l’effectif, rappelant l’importance de la cohésion du groupe : « c’est essentiel de rester en groupe, même si certains joueurs ne vont pas jouer lundi, mais ils vont soutenir leurs coéquipiers », a-t-il avancé.
Tout compte fait, le Maroc se devait de l’emporter (pour la 13ème fois consécutive), depuis la réintégration du Congo dans le groupe, pour se qualifier directement au Mondial 2026, qui aura lieu aux États-Unis, au Mexique et au Canada. C’est mission accomplie pour les hommes de Regragui. En tête du groupe E avec 18 points en 6 rencontres, devant la Tanzanie (10 points), la Zambie (6 points), le Niger (6 points) et le Congo (1 point), le Maroc est le premier pays africain à poinçonner son ticket pour le Mondial et la quatorzième nation à ce faire, tous continents confondus, en prenant en compte les trois pays organisateurs.
Ce faisant, il se qualifie pour sa troisième Coupe du monde consécutive, marquant ainsi sa septième participation après 1970, 1986, 1994, 1998, 2018 et 2022. Historique.
Ph Chidmi
