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Alzheimer : bientôt la fin du calvaire ?


Rédigé par Houda BELABD le Mercredi 5 Octobre 2022



Alzheimer : bientôt la fin du calvaire ?
La nouvelle a été reçue comme une délivrance après la tourmente par les familles des personnes non-autonomes au Maroc : la tutelle s’apprête à former quelque 10.000 auxiliaires de vie ad hoc. En d’autres termes, ce qui a longuement été un point névralgique du troisième âge, à savoir la prise en charge hospitalière des victimes de la neuro-dégénérescence, est en passe de devenir un mauvais souvenir.

D’ailleurs, le monde s’apprête à célébrer la Journée de la santé mentale le 10 octobre, conformément au calendrier universel de l’Assemblée Générale des Nations Unies, comme il vient de célébrer la Journée des personnes âgées le 1er octobre et celle d’Alzheimer le 21 septembre. Autant de rappels pour envisager des soins performants pour ces personnes ô combien vulnérables.

Selon l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), les démences sont la septième cause de mortalité parmi les seniors et l’une des principales causes de leur invalidité dans le monde, car 80% des patients atteints de troubles mentaux sont âgés de plus de 75 ans. Alzheimer, une des formes les plus répandues de démence, affecte quelque 55 millions de personnes dans le monde, dont environ 200.000 au Maroc, et requiert un diagnostic précoce pour gérer la maladie dès son état latent.

Alzheimer, qui va du stade de la prédémence à la démence sévère en passant par le stade de la démence modérée, est qualifié par le corps médical mondial de «maladie la plus sournoise du siècle». Ceci s’explique par le fait que sa phase de pré-démence ne trahit aucun trouble de la mémoire ou du comportement chez le sujet.

Nonobstant, son talon d’Achille demeure la prise en charge médicamenteuse valant la moyenne mensuelle de 1200 dirhams, ce qui reste hors de portée de la plupart des familles des patients, principalement à cause de la chronicité de la pathologie. Les autres maladies neuro-dégénératives connaissent le même sort dans notre pays.

Entre-temps, les économistes prévoient une envolée du coût des traitements de ces maladies sous la contrainte de l’inflation.




Houda BELABD



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