Ali Hajji, coordinateur général et membre du comité de sélection du Festival international du film de Marrakech. Crédit : DR.
Dans une interview accordée à la MAP à l'occasion de cette grand-messe cinématographique, M. Hajji a affirmé que la ville ocre attire des cinéastes, producteurs et acteurs majeurs du cinéma international, ajoutant que la participation du directeur général des Oscars pour la première fois aux "Conversations" témoigne du statut croissant du Festival dans le paysage mondial.
S'agissant des nouveautés de cette 22e édition, il a précisé qu'elle marque une étape importante dans l'évolution du Festival, tant par l'ampleur de la programmation que par la structuration nouvelle de ses actions professionnelles.
"Nous avons souhaité donner davantage de cohérence et de lisibilité à l'ensemble de notre dispositif en rassemblant toutes nos initiatives sous une seule bannière, Atlas Programs, qui devient l'un des piliers de l'identité du Festival", a-t-il dit.
Il a, dans ce sens, relevé que grâce à Atlas Programs, la cité ocre joue un rôle structurant dans l'écosystème cinématographique arabe et africain en accompagnant la création, la formation, la distribution et la diffusion, notant que cette dimension professionnelle contribue largement au rayonnement international du Festival.
La principale nouveauté est le lancement des Atlas Distribution Meetings, "un rendez-vous inédit qui réunit pour la première fois des vendeurs internationaux, des distributeurs et des exploitants venus de l'Afrique, du monde arabe et de l’Europe", a ajouté M. Hajji.
L'autre évolution déterminante, a-t-il poursuivi, concerne Atlas Station, qui s'enrichit et s'ouvre désormais aux réalisateurs marocains porteurs de courts métrages en post-production.
À ces nouveautés s'ajoutent une programmation en hausse, avec 82 films de 31 pays, et un engagement renforcé en faveur de la jeune création, avec une Compétition intégralement consacrée aux premiers et deuxièmes films, un jury plus diversifié que jamais et une présence remarquable de réalisatrices dans toutes les sections.
Évoquant les moments forts de cette nouvelle édition, il a indiqué qu'elle se distingue par une concentration exceptionnelle d’œuvres, de voix et de rencontres.
"Pendant neuf jours, Marrakech devient un territoire où se rassemblent des imaginaires venus du monde entier et où se côtoient premières mondiales, grandes signatures, jeunes auteurs, découvertes et hommages", a-t-il noté.
L'ouverture donnera le ton, avec "Dead Man’s Wire" de Gus Van Sant, un retour très attendu du cinéaste américain et la clôture avec "Palestine 36" d’Annemarie Jacir, un récit ample et sensible porté par Hiam Abbass et Jeremy Irons.
Entre ces deux moments, le Festival déroulera une série de temps forts qui dessinent l'ADN de cette nouvelle édition, à travers quatre hommages d’exception, les séances de Gala qui rassemblent plusieurs films des plus attendus de l’année, la section Horizons qui déploiera un panorama d'une rare densité, le 11e Continent, le Panorama marocain et les Conversations.
Pour ce qui est des critères de sélection, M. Hajji a indiqué que la sélection évolue chaque année en fonction de ce que la production mondiale offre de plus fort, ajoutant que les critères reposent essentiellement sur l'exigence artistique, la singularité d'un regard, la précision d'une écriture et la capacité d'un film à témoigner de son époque.
La Compétition est volontairement centrée sur des premiers et deuxièmes films afin de faire émerger de nouvelles voix et d'accompagner une nouvelle génération de cinéastes, a-t-il fait savoir, précisant que même si le Festival ne privilégie pas de thème unique, force est de constater que cette année se dégage une forte conscience politique et sociale portée par de jeunes cinéastes.
Par ailleurs, il a souligné que la présence marocaine au Festival est particulièrement forte, avec 15 films répartis dans les différentes sections, deux premières mondiales et internationales dans le Panorama et une place centrale pour les cinéastes de la diaspora.
Cette visibilité croissante est le fruit d'un travail de long terme, notamment à travers les Ateliers de l’Atlas qui ont permis l'émergence de nouvelles voix marocaines depuis 2018, a-t-il précisé.
Pour ce qui de l'interaction directe avec le public, il a affirmé que l'ouverture au public passionné est au cœur de l'identité du Festival, avec le choix d'un accès entièrement gratuit, rare à l'échelle internationale et qui permet à toutes les générations - jeunes, familles, étudiants, cinéphiles - de découvrir des films venus du monde entier.
"Cette proximité ne repose pas seulement sur la gratuité, elle se construit dans la manière dont chaque séance est pensée. La plupart des projections sont accompagnées d’échanges avec les équipes, de discussions publiques ou de moments de dialogue qui prolongent l'expérience du film", a-t-il expliqué.
Enfin, l'interaction se prolonge naturellement dans la ville : "les artistes circulent, rencontrent les spectateurs, dialoguent avec les étudiants, vivent Marrakech au même rythme que le public". C’est cette porosité entre la ville, les œuvres et les artistes, alliée à une programmation ambitieuse, qui fait du Festival "un rendez-vous profondément humain et vibrant", a conclu M. Hajji.
S'agissant des nouveautés de cette 22e édition, il a précisé qu'elle marque une étape importante dans l'évolution du Festival, tant par l'ampleur de la programmation que par la structuration nouvelle de ses actions professionnelles.
"Nous avons souhaité donner davantage de cohérence et de lisibilité à l'ensemble de notre dispositif en rassemblant toutes nos initiatives sous une seule bannière, Atlas Programs, qui devient l'un des piliers de l'identité du Festival", a-t-il dit.
Il a, dans ce sens, relevé que grâce à Atlas Programs, la cité ocre joue un rôle structurant dans l'écosystème cinématographique arabe et africain en accompagnant la création, la formation, la distribution et la diffusion, notant que cette dimension professionnelle contribue largement au rayonnement international du Festival.
La principale nouveauté est le lancement des Atlas Distribution Meetings, "un rendez-vous inédit qui réunit pour la première fois des vendeurs internationaux, des distributeurs et des exploitants venus de l'Afrique, du monde arabe et de l’Europe", a ajouté M. Hajji.
L'autre évolution déterminante, a-t-il poursuivi, concerne Atlas Station, qui s'enrichit et s'ouvre désormais aux réalisateurs marocains porteurs de courts métrages en post-production.
À ces nouveautés s'ajoutent une programmation en hausse, avec 82 films de 31 pays, et un engagement renforcé en faveur de la jeune création, avec une Compétition intégralement consacrée aux premiers et deuxièmes films, un jury plus diversifié que jamais et une présence remarquable de réalisatrices dans toutes les sections.
Évoquant les moments forts de cette nouvelle édition, il a indiqué qu'elle se distingue par une concentration exceptionnelle d’œuvres, de voix et de rencontres.
"Pendant neuf jours, Marrakech devient un territoire où se rassemblent des imaginaires venus du monde entier et où se côtoient premières mondiales, grandes signatures, jeunes auteurs, découvertes et hommages", a-t-il noté.
L'ouverture donnera le ton, avec "Dead Man’s Wire" de Gus Van Sant, un retour très attendu du cinéaste américain et la clôture avec "Palestine 36" d’Annemarie Jacir, un récit ample et sensible porté par Hiam Abbass et Jeremy Irons.
Entre ces deux moments, le Festival déroulera une série de temps forts qui dessinent l'ADN de cette nouvelle édition, à travers quatre hommages d’exception, les séances de Gala qui rassemblent plusieurs films des plus attendus de l’année, la section Horizons qui déploiera un panorama d'une rare densité, le 11e Continent, le Panorama marocain et les Conversations.
Pour ce qui est des critères de sélection, M. Hajji a indiqué que la sélection évolue chaque année en fonction de ce que la production mondiale offre de plus fort, ajoutant que les critères reposent essentiellement sur l'exigence artistique, la singularité d'un regard, la précision d'une écriture et la capacité d'un film à témoigner de son époque.
La Compétition est volontairement centrée sur des premiers et deuxièmes films afin de faire émerger de nouvelles voix et d'accompagner une nouvelle génération de cinéastes, a-t-il fait savoir, précisant que même si le Festival ne privilégie pas de thème unique, force est de constater que cette année se dégage une forte conscience politique et sociale portée par de jeunes cinéastes.
Par ailleurs, il a souligné que la présence marocaine au Festival est particulièrement forte, avec 15 films répartis dans les différentes sections, deux premières mondiales et internationales dans le Panorama et une place centrale pour les cinéastes de la diaspora.
Cette visibilité croissante est le fruit d'un travail de long terme, notamment à travers les Ateliers de l’Atlas qui ont permis l'émergence de nouvelles voix marocaines depuis 2018, a-t-il précisé.
Pour ce qui de l'interaction directe avec le public, il a affirmé que l'ouverture au public passionné est au cœur de l'identité du Festival, avec le choix d'un accès entièrement gratuit, rare à l'échelle internationale et qui permet à toutes les générations - jeunes, familles, étudiants, cinéphiles - de découvrir des films venus du monde entier.
"Cette proximité ne repose pas seulement sur la gratuité, elle se construit dans la manière dont chaque séance est pensée. La plupart des projections sont accompagnées d’échanges avec les équipes, de discussions publiques ou de moments de dialogue qui prolongent l'expérience du film", a-t-il expliqué.
Enfin, l'interaction se prolonge naturellement dans la ville : "les artistes circulent, rencontrent les spectateurs, dialoguent avec les étudiants, vivent Marrakech au même rythme que le public". C’est cette porosité entre la ville, les œuvres et les artistes, alliée à une programmation ambitieuse, qui fait du Festival "un rendez-vous profondément humain et vibrant", a conclu M. Hajji.




















