En réponse aux questions des députés concernant le processus de reconstruction dans la province d’El Haouz, où 4 000 familles vivent toujours dans des zones à risque, la ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Fatim-Zahra El Mansouri, a rappelé les avancées réalisées trois ans après le séisme du 8 septembre.
Après l'installation de la Commission interministérielle chargée du programme de reconstruction et de réhabilitation des zones sinistrées, a-t-elle rappelé, un recensement des constructions a été effectué afin d’évaluer l’ampleur réelle des dégâts. Ainsi, 170 000 bâtiments ont été recensés dans un premier temps, dont 26 798 habitations identifiées lors de la première phase.
Après l’ouverture du dispositif de demandes et de recours, un total de 160 000 constructions ont fait l’objet d’une expertise, et 32 170 habitations supplémentaires ont été intégrées au programme, portant le total à 58 968 bâtiments concernés.
A la Chambre des Représentants, la ministre a fait état de 8 239 habitations totalement effondrées, soit 14 %, en plus de 50 729 habitations partiellement endommagées. Par ailleurs, une aide financière directe a été octroyée. Un total de 140 000 dirhams pour les logements totalement détruits et 80 000 dirhams pour ceux partiellement touchés.
En réaction aux critiques concernant le retard enregistré dans les chantiers de reconstruction, Fatim-Zahra El Mansouri a mis en avant les difficultés liées à la nature montagneuse de la région, qui rend l’acheminement des matériaux et des machines particulièrement complexe. Elle a ainsi refusé toute comparaison entre le rythme de construction d’un stade de football et celui de logements situés au sommet des montagnes, en raison des conditions de construction très différentes.
Concrètement, 58 945 autorisations de construire ont été délivrées, 53 648 maisons ont achevé leur processus de reconstruction, tandis que 55 175 ont atteint la phase de réception des fondations.
Malgré ces avancées, la ministre n’a pas nié l’existence de populations toujours en souffrance dans la province d’El Haouz, estimées à 4 000 familles. Le ministère de l’Habitat dit privilégier la sécurité des habitants, d'où le retard enregistré dans l’opération de relogement des familles restantes, a précisé la ministre au Parlement.
Après l'installation de la Commission interministérielle chargée du programme de reconstruction et de réhabilitation des zones sinistrées, a-t-elle rappelé, un recensement des constructions a été effectué afin d’évaluer l’ampleur réelle des dégâts. Ainsi, 170 000 bâtiments ont été recensés dans un premier temps, dont 26 798 habitations identifiées lors de la première phase.
Après l’ouverture du dispositif de demandes et de recours, un total de 160 000 constructions ont fait l’objet d’une expertise, et 32 170 habitations supplémentaires ont été intégrées au programme, portant le total à 58 968 bâtiments concernés.
A la Chambre des Représentants, la ministre a fait état de 8 239 habitations totalement effondrées, soit 14 %, en plus de 50 729 habitations partiellement endommagées. Par ailleurs, une aide financière directe a été octroyée. Un total de 140 000 dirhams pour les logements totalement détruits et 80 000 dirhams pour ceux partiellement touchés.
En réaction aux critiques concernant le retard enregistré dans les chantiers de reconstruction, Fatim-Zahra El Mansouri a mis en avant les difficultés liées à la nature montagneuse de la région, qui rend l’acheminement des matériaux et des machines particulièrement complexe. Elle a ainsi refusé toute comparaison entre le rythme de construction d’un stade de football et celui de logements situés au sommet des montagnes, en raison des conditions de construction très différentes.
Concrètement, 58 945 autorisations de construire ont été délivrées, 53 648 maisons ont achevé leur processus de reconstruction, tandis que 55 175 ont atteint la phase de réception des fondations.
Malgré ces avancées, la ministre n’a pas nié l’existence de populations toujours en souffrance dans la province d’El Haouz, estimées à 4 000 familles. Le ministère de l’Habitat dit privilégier la sécurité des habitants, d'où le retard enregistré dans l’opération de relogement des familles restantes, a précisé la ministre au Parlement.





















